52 000 personnes se sont baignées dans la Marne en Val-de-Marne, l’été 2025

Sur 52 000 baigneurs, 50 000 ont plongé dans l’une des deux baignades organisées par l’intercommunalité Paris Est Marne et Bois à Maisons-Alfort et Joinville-le-Pont, 2000 se sont répartis entre celles de Saint-Maur-des-Fossés, au beach club, et celle de Champigny-sur-Marne, durant les animations de Champigny Plage.

“Cette première saison permet de dresser un bilan positif. La surveillance efficace de la qualité
des eaux de baignade, réalisée par les collectivités responsables, sous le contrôle de l’agence
régionale de santé a permis une excellente réactivité lors de pics microbiologiques mesurés
après le passage de pluies. La sécurité des baigneurs a donc bien été assurée tout au long de
l’été et les baignades n’ont été ouvertes que lors des jours où la qualité de l’eau était au
rendez-vous”, se réjouit le préfet, Etienne Stoskopf, dans un communiqué.

Equipées d’un système de triple filtrage, les baignades de Maisons-Alfort et Joinville-le-Pont ont dû parfois hisser le drapeau rouge, pour cause de pollution. “Sur les 62 jours de juillet et août, 50 ont été baignables, soit plus de 80%”, chiffrait-on à l’intercommunalité au sortir de l’été.

Dans la Seine à Paris, où trois baignades avaient été ouvertes, environ 100 000 personnes se sont mis la tête à l’eau.

Les quatre baignades dans la Marne devraient rouvrir l’année prochaine. Les dates d’ouverture seront confirmées au printemps mais certaines pourraient ouvrir un peu plus tôt.

Pas de nouvelle installation en revanche, en 2026, car il faut du temps de pour réaliser toutes les mesures et études, notamment concernant la navigation fluviale, plus ou moins perturbée par les baignades en fonction de la configuration des sites.

Pas de baignade en dur à Bry-sur-Marne

A Bry-sur-Marne, notamment, il est désormais établi qu’il ne sera pas possible d’installer un bassin pérenne. “Il faut 6 mètres de largeur, en plus de la voie navigable, pour créer un espace de baignade, ce qui n’est pas le cas au niveau de Bry-sur-Marne. La largeur de la rivière ne le permet pas. La seule solution aurait été de taper sur les espaces verts, ce qui est hors de question, détaille le maire, Charles Aslangul (LR). Nous pourrons en revanche proposer des baignades éphémères à l’occasion d’événements comme Marne en Vogue, fin juin, durant lequel la navigation est coupée. Et nous sommes en intercommunalité, les habitants pourront donc aller se baigner dans des villes voisines.”

Le Perreux-sur-Marne et Nogent-sur-Marne pourraient lancer des projets, mais pas pour 2026.

De nouveaux comités de pilotage, réunissant représentants de l’Etat, acteurs de l’eau et de la navigation fluviale, et collectivités locales, devraient se réunir de nouveau début 2026 pour préparer la prochaine saison et préciser les dates. “L’objectif commun est de préparer la saison 2026, anticiper l’implantation des futurs sites candidats et poursuivre les travaux d’assainissement pour améliorer durablement la qualité de l’eau et la gestion des épisodes de pluie”, indique le préfet.

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