Education | | 02/09
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À Pantin, la nouvelle école du Port n’ouvrira qu’après les vacances de la Toussaint

À Pantin, la nouvelle école du Port n’ouvrira qu’après les vacances de la Toussaint © hessamfar & vérons

L’inauguration de l’école Sophie Germain ressemble bien à une Arlésienne. Le nouvel établissement qui doit accueillir les enfants du quartier Newport devait enfin ouvrir lundi sept ans après la pose de la première pierre. Les familles devront encore patienter jusqu’au 3 novembre.

Les portes de l’école Sophie Germain qui comprend 14 classes (6 en maternelle et 8 en élémentaire) sont encore restées fermées ce lundi. Pourtant, son ouverture pour la rentrée scolaire avait bien été annoncée. C’était sans compter un nouveau retard du chantier. Un de plus, puisque l’établissement devait ouvrir à l’origine en septembre 2019.

Le chantier retardé par une entreprise

Situé juste en face des Magasins généraux, le chantier a subi plusieurs défaillances d’entreprises. Cette fois, c’est “une des entreprises qui fait majoritairement appel à des sous-traitants qui nous a mis en retard. Les autres entreprises ont en revanche bien tenu les délais“, explique la municipalité.

Une ouverture repoussée au 3 novembre

Pour les familles, la perspective d’ouverture est maintenant repoussée au 3 novembre, au lendemain des vacances de la Toussaint. En attendant, les quelque 200 élèves du groupe scolaire qu’elle devait accueillir, sont répartis dans deux autres établissements. Les écoliers de la maternelle sont orientés vers l’école Méhul, “avec un système de navette” qui a été mis en place dès lundi. Ceux de l’élémentaire sont répartis à l’école Saint-Exupéry. La ville a fait le choix de “tenir compte de la proximité avec les lieux d’habitation des familles“, précise-t-elle.

Une promesse non tenue

Face à ce nouveau retard, Geoffrey Carvalhinho, élu d’opposition (LR) et conseiller régional d’Île-de-France a fustigé le retar, rappelant que “la carte scolaire avait été modifiée pour éviter notamment aux enfants du quartier de traverser l’avenue Jean Lolive (ex-RN3)“. L’élu pointe aussi un “dérapage financier préoccupant” avec un dépassement de 15 millions d’euros par rapport au budget initial, le coût du projet s’élevant à 25,6 millions d’euros. Une estimation à remettre en perspective notamment avec l’explosion des prix de la construction en dix ans.

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