Cécifoot, boccia, para-aviron, para-judo, hand-fauteuil, volley assis ou encore para-tennis de table : une quinzaine de parasports pourra être testée lors de la journée paralympique “gratuite, ouverte à tous et sans réservation” organisée dans la Halle Communale du quartier des Docks de Saint-Ouen, ce samedi 6 septembre.
Quelque 20 000 personnes avaient participé aux éditions précédentes de cette Journée Paralympique en 2022 et 2023 – 2024 étant l’année des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
Plus de 70 athlètes paralympiques français seront présents, dont de nombreux médaillés de Paris 2024 comme Aurélie Aubert (boccia), Alexis Hanquinquant (para-triathlon), Arthur Bauchet (para-ski alpin) ou encore Marie Patouillet (para-cyclisme), a indiqué le Comité paralympique et sportif français (CPSF).
Outre une parade, des concerts et des séances de dédicace, certains athlètes proposeront également des temps d’échange sur des thèmes comme “la reconstruction par le sport”, ou “le handicap n’est pas déterministe”.
“L’évènement a été conçu afin de permettre au plus grand nombre de personnes, qu’elles soient en situation de handicap ou non, de profiter pleinement de la journée” et “un maximum de dispositifs sont mis en place pour faire en sorte que chacun puisse vivre une expérience avec le même niveau de qualité”, comme la présence de bénévoles ou encore la traduction des interventions en langue des signes, selon le CPSF.
La ministre des Sports Marie Barsacq, présente à l’événement, assistera notamment au passage de relais avec les athlètes des prochains JO d’hiver de Milan-Cortina 2026.
Il y a un an, du 28 août au 8 septembre 2024, Paris avait accueilli ses premiers Jeux paralympiques, un succès avec entre autres près de 13.000 heures de diffusion ou encore 2,5 millions de billets vendus.
“Le parasport ne doit plus être un temps fort ponctuel, mais une composante permanente du paysage sportif français. Pour cela, nous devons continuer à fédérer les acteurs, renforcer la visibilité des athlètes, et inscrire le sport dans le quotidien des personnes en situation de handicap”, soulignait fin août la présidente du CPSF, Marie-Amélie Le Fur, dans un communiqué.
“L’accès à la pratique sportive reste encore trop complexe pour des milliers de personnes en situation de handicap. Ces barrières ne sont pas de simples contraintes techniques; elles constituent une inégalité de droit et doivent être traitées comme telles”, soulignait le Comité paralympique et sportif.
Lire aussi :
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.