Douze personnes sur les 40 interpellées pour des jets de fumigènes et des feux d’artifice près de la tour Eiffel seront présentées lundi à la justice en vue du paiement d’une contribution citoyenne, a indiqué dimanche à l’AFP le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.
La garde à vue a été levée pour vingt-six autres personnes. Elles ont expliqué être des supporters du Paris Saint-Germain (PSG) et avoir voulu fêter les titres remportés par le club de foot cette année, dont la Ligue des champions, selon une source policière.
Sur X, les supporters du Virage Auteuil 1991 ont publié une vidéo de la tour Eiffel dans un nuage rouge de fumigènes.
Sur les 38 majeurs arrêtés, 26 ont vu leur garde à vue levée, tandis que 12, parmi lesquels une femme, seront déférés lundi devant le délégué du procureur, a indiqué le parquet.
Celui-ci va demander le paiement d’une contribution citoyenne auprès d’une association d’aide aux victimes.
Ces douze personnes sont inconnues de la justice, hormis une pour des infractions routières. “Aucun fait de dégradation n’a été relevé”, a précisé le parquet.
Par ailleurs, deux gardés à vue mineurs relevaient de juridictions différentes en raison de leur lieu de résidence, a indiqué le parquet.
La préfecture de police a expliqué que samedi vers 20H50, ses effectifs “ont détecté sur les images de vidéo-protection l’usage par un groupe d’individus de fumigènes et de feux d’artifice place de Varsovie et esplanade du Trocadéro” dans le 16e arrondissement, dans l’ouest de Paris.
Ils se sont “immédiatement rendus sur les lieux”, et ont procédé aux 40 interpellations.
Selon la source policière, les feux d’artifice et les fumigènes ont été tirés simultanément depuis le Pont d’Iéna, dans le 7e arrondissement, et les places de Varsovie, du Trocadéro et du 11 novembre, dans le 16e arrondissement.
Le préfet de police, Patrice Faure, a “remerci(é) ses effectifs pour leur réactivité et leur professionnalisme ayant permis de faire cesser le trouble et d’éviter tout blessé”.
Un feu d’artifice avait déjà été organisé le 12 décembre au Trocadéro, conduisant le parquet à ouvrir une enquête notamment pour mise en danger d’autrui et organisation sans déclaration préalable d’un spectacle pyrotechnique.
Le soir du 7 novembre également, un groupe d’une centaine de personnes avait mis à feu à de fumigènes sur le pont Mirabeau, le pont de Grenelle et les quais de Seine, dans les 15e et 16e arrondissements de la capitale.
L’exploitation des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux avait permis de déterminer qu’il s’agissait de supporters du club de football “Les Wydad de Casablanca”.
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