C’est une petite révolution pour ceux qui habitent de l’autre côté du périph et ne prennent pas les transports en commun tous les jours. Depuis le 1er janvier, ils n’ont plus à jongler entre les différents tarifs des billets destination et peuvent aussi s’affranchir des tickets papier s’ils le souhaitent. Le service de paiement à la carte s’ouvre aussi aux banlieusards. Les chiffres sont au rendez-vous.
Désormais, deux types de billets ont remplacé les 50 000 combinaisons tarifaires des billets origine-destination. Coexistent les tickets train-métro ou RER (+ tramway T11,T12,T13) à 2,5 euros, quelles que soient les destinations, hors aéroports, et les tickets de bus et tram à 2 euros.
Autre changement de taille, ces tickets sont accessibles au format numérique, comme l’étaient, seuls, les anciens tickets T+. Il est donc possible de les stocker sur un smartphone ou une montre connectée, en se créant un compte – et donc d’accéder à tous les portiques, même sans Navigo. Les tickets en carton sont encore délivrés dans certaines stations, mais les automates sont progressivement remplacés pour proposer des cartes qui pourront être rechargées. Si les tickets sont voués à disparaître, il restera donc possible d’acheter les titres sur des cartes physiques.
Le service Liberté + plébiscité
Dans le sillon de cette transformation, le service Liberté +, qui consiste à fournir son relevé d’identité bancaire pour être prélevé en fonction du nombre de trajets effectués, le 15 du mois suivant, est aussi devenu accessible à tous les Franciliens, alors qu’il ne concernait auparavant que les trajets intramuros ou de métros. Au passage, ce service à la demande propose une réduction de 20%. Les tickets train-métro-RER passent ainsi à 1,99 euro et les bus-tram à 1,60 euro. En prime également, la correspondance d’un voyage en train qui s’achève par un trajet en bus est gratuite. Pour l’instant, le service n’est disponible que via des cartes, mais il devrait être opérationnel sur téléphone au printemps, indique-t-on chez Ile-de-France Mobilités (IDFM).
Une double révolution tarifaire et numérique pour les banlieusards qui accèdent enfin au 21e siècle. Les résultats sont au rendez-vous. “Nous avons en moyenne 10 000 souscriptions par jour au service Liberté + contre 1000 auparavant”, chiffre IDFM auprès de Citoyens.com. Le stock d’adhérents à ce service a aussi bondi. Passé de 300 000 avant les Jeux olympiques à 500 000 à l’automne, il vient de dépasser les 700 000 ce début janvier. Le nombre de billets à tarification unique vendus, lui, s’est établi à 2,5 millions, les deux types confondus, sur la première semaine de janvier, à 80% de manière dématérialisée.
Pas de passage direct par carte bancaire
Dans cette grosse transition numérique, il n’est pas prévu, en revanche, de se convertir à l’open payment, qui permet de passer directement avec sa carte bleue, comme cela est le cas dans certaines métropoles françaises et autres capitales. “Il aurait fallu renouveler les valideurs et le système logiciel, ce qui aurait représenté un coût énorme. De plus, cela pose des problèmes de relation client. En cas de problème, il est plus facile de tracer à partir d’un compte client”, explique-t-on chez IDFM.
Par contre qu’en est il des tickets achetés sur carte avant le 1er janvier, ma femme n’a pas pu passer le RER avec ça .
sont il réservé qu’au métro ?
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