Pharmacien durant de longues années avant de revendre son officine, la maire Joinville-le-Pont, Olivier Dosne (LR) a affiché sa solidarité avec le mouvement de grève de ses ex-confrères en faisant mettre en berne les drapeaux de la ville, samedi 16 août.
Les pharmaciens étaient en grève contre des mesures annoncées par le gouvernement pour réduire le déficit public lié aux dépenses de santé. “Ces mesures (baisse drastique des remises sur les médicaments génériques, nouvelles contraintes économiques, pénalités financières pour les patients de 1 à 2 € par boîte de médicament) menacent l’existence même de milliers d’officines, en particulier dans les territoires déjà fragiles. Elles pourraient conduire à une vague de fermetures et à une aggravation des déserts médicaux”, dénonce le maire.
“Mettre les drapeaux en berne, c’est envoyer un signal clair : je refuse que l’on affaiblisse un pilier de notre système de santé de proximité. Les pharmaciens sont des acteurs essentiels de la santé publique. Les attaquer, c’est fragiliser toute la chaîne de soins”, motive l’élu, estimant que “ce mouvement ne concerne pas uniquement les pharmaciens”, s’inscrivant “dans un contexte plus large où l’ensemble des professionnels de santé subissent, sans concertation, des décisions dépourvues de vision et de planification durable.”
“En tant que maire, mais aussi en tant qu’ancien pharmacien, je réaffirme mon attachement à une santé accessible, humaine et territorialisée”, insiste l’édile.
“Tant de causes mériteraient bien plus ce geste que le soutien à une profession libérale. Chacun appréciera avec sa conscience”, a réagi sur Facebook l’ancien conseiller d’opposition écologiste, Michel Laval. “N’hésitez pas à recommencer pour les retraites et autres mouvements nationaux de solidarité qui vont fleurir dès la rentrée de septembre!” a pour sa part invité Mireille Letonnelier.
Lire aussi :
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.