Justice | | 03/10
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La Cour d’appel de Créteil condamne le violeur en série Salim Berrada à 20 ans de prison

La Cour d’appel de Créteil condamne le violeur en série Salim Berrada à 20 ans de prison © dzoko stach

Reconnu coupable de 13 viols et 4 agressions sexuelles, Salim Berrada a pris plus cher en appel qu’à son procès initial. Celui qui a été surnommé “le violeur de Tinder” a été condamné à la peine maximale de 20 ans de réclusion, contre 18 ans en première instance.

Cet ex-photographe marocain, qui attirait ses victimes chez lui via des messages sur les réseaux sociaux ou sites de rencontre, prétextant une séance photo, a été reconnu coupable de 13 viols et 4 agressions sexuelles, entre 2014 et 2016.

Il est resté impassible à l’énoncé du verdict de la cour d’assises d’appel du Val-de-Marne debout dans son box vitré.

La cour est allée au-delà des réquisitions de l’avocat général, qui avait demandé 18 ans de réclusion, et l’a maximale condamnée à la peine qu’il encourageait.

Selon le président, qui a lu le nom de toutes les plaignantes, la cour a été “convaincue de la soumission chimique” ou de “l’état de sidération” des victimes.

Il a souligné « la gravité extrême des faits reprochés » et le « caractère sériel » de ces crimes courants sur une période de deux ans.

Il a par ailleurs dépeint un homme à la “personnalité inquiétante” et au “mode opératoire systématique pour attirer de jeunes femmes à son domicile”. Il a pointé son “absence de remise en cause”, lui qui a tout nié, arguant que les relations avec ces femmes étaient consenties ou n’ont pas existé.

Il a enfin rappelé le “traumatisme durable et élevé des victimes”.

La peine est assortie d’une obligation de quitter définitivement le territoire.

Lorsque le président a déclaré l’audience terminée, des “merci !” se sont élevés du banc des parties civiles, qui sont tombées dans les bras les unes des autres, éclatant en sanglots pour certaines.

Leurs avocates, qui ont qualifié leurs rencontres avec leurs clients de « salutaires » au cours des trois jours d’audience, les ont également pris dans leurs bras.

Au moment de quitter le box, l’une des plaignantes a interpellé Salim Berrada : “Tu avais tout pour toi. Tu es un gâchis. Tu as décidé de t’autodétruire et de détruire les autres”, lui a-t-elle asséné.

Lors de son premier procès en 2024, la cour criminelle départementale de Paris l’avait reconnu coupable de 12 viols et trois agressions sexuelles.

Pour deux autres plaignantes, elle l’avait acquitté. Il s’était vu infliger une peine de 18 ans de réclusion criminelle, assortie d’une obligation de quitter le territoire.

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