La préfecture de la Seine-Saint-Denis a procédé à la destruction du bidonville rom situé le long de la route départementale 932 à l’entrée de la commune du Bourget et sur le territoire de La Courneuve, jeudi 24 juillet.
“Une situation devenue insupportable“. C’est en ces termes que Jean-Baptiste Borsali, maire DVD du Bourget, avait interpellé le ministre de l’Intérieur dans un courrier en mars dernier, pour réclamer l’évacuation de deux campements rom installé à l’entrée de la ville du Bourget sur le territoire de La Courneuve et l’autre à la sortie de l’autoroute A1. “Nos rues sont envahies par une mendicité insistante et parfois agressive, les cambriolages et vols à l’arraché ont augmenté et un sentiment d’insécurité s’installe. Cette situation est devenue insoutenable“, avait notamment décrit l’édile. Des propos condamnés par l’association La voix des rom.
Alors que la destruction des installations étaient encore en cours ce jeudi, Jean-Baptiste Borsali a remercié “les services de l’État pour leur mobilisation, et tout particulièrement Monsieur le Préfet de la Seine-Saint-Denis pour l’efficacité de son action.”
De son coté, Aly Dioura député (LFI) de la 5ème circonscription de la Seine-Saint-Denis, a réagi ce vendredi, en prenant acte du démantèlement du campement. “Si les enjeux de sécurité et de tranquillité publique peuvent légitimement motiver une intervention, cette opération ne saurait être saluée sans une vigilance particulière quant à ses répercussions sociales et humaines“, souligne-t-il. Et de pointer que “le droit français, comme le droit européen, impose que toute évacuation soit précédée d’un diagnostic social et accompagnée d’une solution de relogement digne“.
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