Education | Seine-Saint-Denis | 10/09
Réagir Par

Le point sur les ouvertures et fermetures de classes après la rentrée, en Seine-Saint-Denis

Le point sur les ouvertures et fermetures de classes après la rentrée, en Seine-Saint-Denis © Facebook RPE Ecole Wallon

Après la rentrée de quelque 12 000 élèves dans le premier degré en Seine-Saint-Denis, la direction académique a procédé aux dernières ouvertures et fermetures de classes plusieurs jours après la rentrée. Le point.

La directrice académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) de Seine-Saint-Denis, Sandrine Lair, a présent aux syndicats les derniers ajustements à la carte scolaire de l’année 2025 jeudi 4 septembre. “Au début de cette commission la DASEN prévoyait 37 fermetures et 26 ouvertures. Suite à nos interventions, [elle] a annulé 10 fermetures et a prononcé une ouverture qu’elle n’avait pas prévue“, a fait savoir la FSU-SNUipp 93. Ces changements seront mis en œuvre d’ici le 11 septembre, laissant ainsi le temps aux personnels de se réorganiser et de prévenir les parents d’élèves.

Lire : Académie de Créteil : 950 000 élèves font leur rentrée ce lundi

27 fermetures et 27 ouvertures supplémentaires

Ces 27 fermetures et 27 ouvertures supplémentaires s’ajoutent aux ajustements de juin (92 fermetures et 78 ouvertures prononcées) et aux décisions initiales annoncées fin janvier (273 fermetures et 180 ouvertures). En définitive, ce sont donc un peu plus 100 classes qui ont été fermées par rapport à l’année scolaire dernière, dans un contexte de baisse démographique. 2 177 élèves attendus en moins à la rentrée.

La direction académique a renoncé à 10 fermetures : dans les écoles élémentaires Jules Vallès et Honoré de Balzac à Saint-Denis ; à l’école élémentaire Paul Langevin à L’île-Saint-Denis ; à l’école maternelle Fontaine des Prés à Aulnay-sous-Bois ; à l’école maternelle Jeanne Labourbe ; à l’école élémentaire Joliot Curie 1 à Montreuil ; à l’école maternelle Les Marnaudes et l’élémentaire Jean Moulin à Rosny-sous-Bois. Deux classes du dispositif 100% réussite sont aussi maintenues à la maternelle Jacqueline Quatremaire et à l’élémentaire Voltaire à Drancy. Par ailleurs, une classe est finalement ouverte à l’élémentaire Jean Moulin.

Des ajustements de carte scolaire post-rentrée

Pour les écoles qui ont perdu une classe après la rentrée, c’est la douche froide. À Pantin, les parents d’élèves contestent ainsi la “fermeture brutale” d’une classe à l’école élémentaire Henri Wallon. “Pourtant, les effectifs constatés à la rentrée dans cette école sont les mêmes que les prévisions transmises à l’Education nationale en fin d’année scolaire dernière. Il n’y a donc aucun élément nouveau justifiant cette fermeture en début d’année. Nos enfants n’ont donc pas à subir les conséquences de dysfonctionnements administratifs prévisibles, indépendamment des effectifs avant/après“, déplorent-ils dans une pétition lancée vendredi dernier. Ils dénoncent “des ajustements de carte scolaire post-rentrée” comme “une pratique choquante et maltraitante“. “Les classes sont déjà formées, les enfants ont pris leurs repères, les professeurs ont commencé à travailler, des projets sont lancés et se retrouvent fragilisés ou abandonnés.” Conseiller municipal de Pantin et conseiller régional d’Île-de-France, Geoffrey Carvalhino indique pour sa part avoir écrit à la direction académique et échangé avec son cabinet. “À ce stade, le directeur de cabinet de la DASEN m’a indiqué qu’aucun retour en arrière n’était envisagé”, regrette l’élu.

Blocages et appels à la grève

Des blocages dans le cadre du mouvement “Bloquons tout” et des grèves sont attendus ce mercredi. Au lycée Maurice Utrillo à Stains, les personnels syndiqués chez Sud Education 93 installeront devant l’entrée “un piquet de grève festif” pour dénoncer “les postes non pourvus (allemand, SES, lettres histoire, vente, aide-labo, pas d’infirmières depuis 3 ans) et classes surchargées (jusqu’à 30 élèves au lieu de 24)“. Des appels à la grève sont aussi lancés pour le 18 septembre, journée de la mobilisation interprofessionnelle, “contre l’austérité et la précarité“. “Un an et demi après la lutte des personnels pour un plan d’urgence pour l’éducation en Seine-Saint-Denis, l’instabilité politique entretenue par le locataire de l’Élysée nous prive d’un-e interlocuteur/trice stable au niveau national. Du point de vue du pouvoir, c’est bien pratique pour esquiver les questions qui fâchent“, regrette, de son côté, la CGT.

Lire aussi :

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant