Les douanes ont saisi 88 objets en argent d’une valeur de près de 318.000 euros chez un antiquaire des célèbres puces de Saint-Ouen, entre Paris et Seine-Saint-Denis, ont-elles annoncé vendredi dans un communiqué.
Lors de ce contrôle , opéré le 8 septembre, les agents des douanes d’Aulnay-sous-Bois ont relevé “plusieurs irrégularités”.
Le gérant n’était pas enregistré officiellement en tant que revendeur de métaux précieux. Surtout, les objets de valeur n’étaient inscrits dans aucun registre légal, empêchant leur traçabilité, et ne portaient pas le “poinçon” obligatoire.
Ce poinçon est la petite marque qui garantit à l’acheteur la teneur réelle en argent, or ou platine d’un objet. En usage en France depuis le XIIIe siècle, il protège les consommateurs “contre les risques de tromperie sur la qualité des métaux”.
L’affaire ne s’arrête pas là. Huit des pièces saisies comportaient également des éléments en ivoire. L’expertise du Muséum national d’histoire naturelle a confirmé qu’il s’agissait bien d’ivoire d’éléphant travaillé.
La présence d’ivoire d’éléphant relève d’une infraction de trafic des espèces protégées.
Des “missions de protection” sont confiées à la douane française, qui visent à préserver la biodiversité et sont encadrées par la Convention de Washington (CITES), selon le communiqué.
Pour la seule année 2024, la douane a réalisé “560 constatations liées aux espèces protégées”. Lors de ces opérations, les agents ont “intercepté 167 animaux vivants” et “saisi 158 kg de coraux et coquillages, et 62 kg d’ivoire”

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