Les scènes de liesse se sont multipliées à Paris dans la nuit de samedi à dimanche après la victoire du PSG 5-0 face à l’Inter Milan, à Munich en finale de la Ligue des champions, avec des rassemblements de supporters autour du Parc des Princes et des Champs-Elysées, et quelques incidents.
Même sans joueur sur le terrain, le Parc des Princes a résonné comme pour les plus belles affiches et rugi à chacun des cinq buts des Parisiens, qui ont assuré une démonstration sans contestation possible contre l’Inter Milan (5-0) pour le premier sacre de leur histoire en C1.
“C’est comme si le match se passait à la maison”, lance le rappeur Vacra, l’un des acteurs du spectacle d’avant-match dans un Parc des Princes où 48 000 billets ont été mis à la vente pour l’occasion afin de profiter de la finale avec quatre écrans géants au niveau du rond central.
Chaque gros plan sur des supporters italiens en détresse a été célébré comme un but ou presque tandis que Désiré Doué, héros du match avec son doublé, a été longuement ovationné lors de sa sortie.
“C’est trop bon ! Et tellement mérité !”
Supporter du PSG depuis plus de 20 ans, Clément, maillot de Dembélé sur le dos, exulte: “C’est trop bon ! Et tellement mérité ! On a un chant qui parle de galères et de combats, ça n’a pas toujours été facile. Mais on a retrouvé la foi cette année avec une équipe sans star. C’est 11 mecs qui jouent les uns pour les autres”.
“Je m’attendais à être en tachycardie tout le match et finalement on a plié ça d’entrée. Quelle démonstration !“, s’enthousiasme Simon, maillot du PSG version 1992, son année de naissance, sur le dos.
Dès le coup de sifflet final, un son et lumière avec des flammes a illuminé le terrain tandis que quelques kilomètres plus loin, la Tour Eiffel a brillé de mille feux aux couleurs parisiennes.
Ailleurs à Paris, les supporters, regroupés notamment sur les Champs-Elysées, interdits aux voitures pour l’occasion, et sur la place du Trocadéro, ont célébré bien plus tôt le sacre, à grands coups de pétards, de chants et de coups de klaxon.
5 400 policiers et gendarmes étaient aussi mobilisés dans le Grand Paris et ont eu recours au canon à eau sur les Champs-Elysées. Ils ont aussi dû évacuer des supporters descendus sur le boulevard périphérique alors même que le match se jouait encore.
A 2 heures du matin, 294 personnes avaient été interpellées notamment pour “détention de mortiers d’artifice, produits incendiaires”, selon la préfecture de police.
A Grenoble en revanche, un automobiliste a blessé quatre personnes d’une même famille en fonçant accidentellement dans la foule lors des célébrations, selon la préfecture. Il a été placé en garde à vue.
“On est là pour l’ambiance”
Une parade est prévue dimanche pour présenter le trophée. L’équipe parisienne sera également reçue par le chef de l’Etat Emmanuel Macron, dimanche à l’Elysée.
“C’est énorme d’être là ce soir c’est historique ! Les Champs y a que ça à Paris ! J’ai suivi le match sur mon téléphone avec eux [ses 3 amis, NDLR]. On est là pour l’ambiance et on va célébrer, jusqu’à ce qu’ils nous poussent dehors”, savoure Amine, 19 ans, venu de la périphérie parisienne.
Romain, 48 ans, s’est rendu sur les Champs avec sa compagne. “On habite dans l’ouest de Paris, on a marché 30 minutes pour venir. Quand la France gagne on va sur les Champs, on était venu en 2018, j’étais là en 98… on attendait que Paris gagne depuis si longtemps” raconte-t-il. “Par contre l’ambiance est un peu particulière, on s’attendait à des chants…“, souligne-t-il quelques secondes plus tard, après un mouvement de foule.
A Marseille, “dégoûtés” par la victoire du rival honni parisien, les fans de foot rappellent que ce trophée, l’OM, l’équipe de la ville, l’avait gagné il y a 32 ans. “L’étoile sur le maillot, on est les premiers à l’avoir eue, et ça, personne ne nous l’enlèvera”, lâche ainsi Walid, maillot de l’OM sur le dos, arrivé longtemps avant le coup d’envoi pour réserver une table en face des écrans. Le même reconnaît tout de même que le PSG a “mérité”.
Le football est gangrainé par la racaille on le sait depuis longtemps… on lit “ambiance particuliere ” alors que l on a assisté une nouvelle fois a des scènes de guérilla urbaine … Toute la presse étrangère qui n est pas dans le déni de la réalité fait état des scènes d’émeutes invraisemblales ….
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