Balades guidées dans les quartiers cultes du street-art, ateliers d’initiation, fresques monumentales en live, performances de hip hop… Phenomen’Art revient ces 10, 11, 12 octobre, toujours dans le Val-de-Marne et le sud de Paris, mais avec un focus élargi à la danse, au-delà du seul street-art. Le festival propose aussi des formats de visite enrichis, combinant découverte et mise en pratique, et de nouvelles destinations. Programme.
Le festival, organisé par Val-de-Marne Tourisme et Loisirs, prend cette année une nouvelle dimension avec des formats combinés : visites commentées suivies de démonstrations ou de pratiques artistiques. “Nous avons toujours cherché à impliquer le public en proposant des ateliers, en marge des visites. Cette année, nous avons souhaité concilier les deux en proposant des visites combinées permettant de découvrir un artiste et de s’initier à la pratique”, motive Inès Chouitem, en charge de la programmation du festival. Au programme : graffiti, lettrage, pochoir, danse hip-hop ou croquis de fresques en extérieur. Les artistes à rencontrer : Andrew Wallas, Emyart’s, Jotape, Max 132, Khwezi, Levgath, Niko JGC, Tom Brikx, Mr Byste, Demoiselle MM…
Un nouveau Spot à Joinville-le-Pont
Comme chaque anne, le festival se déploie dans une dizaine de communes. Certaines, comme Vitry-sur-Seine ou Fontenay-sous-Bois, portent une longue histoire du street art : plus de 50 ans pour Vitry, influencée par l’artiste C215, et plus de 30 ans pour Fontenay-sous-Bois. D’autres se sont engagées plus récemment dans cette dynamique à l’instar de Joinville-Le-Pont qui s’inscrit cette année sur le tracé avec son nouveau lieu, Le Spot, situé en bord de Marne, sous le pont autoroutier. L’occasion d’y découvrir les œuvres du collectif Notorious Brand.
Le port de Bonneuil, nouvelle vitrine du street art
Le Port de Bonneuil-sur-Marne, qui accueille depuis 2021 une nouvelle fresque monumentale chaque année, sur le thème de la biodiversité et du développement durable, dans le cadre d’appels à projets de l’opérateur portuaire Haropa, sera bien sûr au rendez-vous. Ces réalisations, visibles sur les murs industriels longeant la Seine, contribuent à transformer le site en un véritable parcours artistique à ciel ouvert. Cette année, c’est une œuvre de Jotape qui sera inaugurée, en présence de l’artiste. Dans le cadre des formats combinés, une croisière artistique sur la Marne suivie d’un atelier pastel avec Emyart’s sera aussi proposée.
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Le Min de Rungis fait place au street-art
Au sud du département, une nouvelle destination complète cette année le parcours. A l’instar du port de Bonneuil, la Semmaris, exploitant du Min de Rungis, a invité un artiste à faire vivre les abords du marché de gros. Premier artiste sélectionné, Khwezi inaugurera sa fresque à la sortie du métro 14 de Chevilly-Larue.
Le hip hop s’invite dans le festival
Autre nouveauté cette année, le festival fait place à la danse urbaine, devenant ainsi le festival des arts urbains. À Saint-Mandé et Vitry-sur-Seine, des initiations au hip-hop seront ainsi organisées, accompagnées de démonstrations en musique. “Le street-art conservera une part importante mais on souhaite ouvrir le festival à d’autres pratiques d’art urbain, comme la danse cette année, afin de renouveler l’offre et de faire découvrir le territoire, explique Ines Chouitem. Nous avons de belles institutions en matière de danse urbaine comme la Briqueterie à Vitry-sur-Seine et le Centre chorégraphique national à Créteil.”
Certaines activités sont gratuites, d’autres payantes, certaines sont aussi sur réservation.
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