Accès aux soins

La maison médicale du Réveillon ouvre à Santeny

Voilà un nouveau lieu de consultation en plateau briard. Depuis le 1er février, la Maison médicale du Réveillon a ouvert ses portes à Santeny, au 32ter Avenue du Général Leclerc. Ce nouvel espace de 323 m2 comprend 8 box de consultation et une salle de microchirurgie, deux salles d’attente, un laser. Une secrétaire médicale. “Toutes les petites urgences passeront par cette maison”, indique le maire, Vincent Bedu, qui rappelle que 800 habitants de Santeny n’ont pas de médecin traitant, dont 174 en affection longue durée (ALD). La Maison a été financée à hauteur de 80% par les collectivités : commune, conseil régional et Métropole du Grand Paris.

© Maison médicale du Réveillon

La structure accueille pour l’instant quatre praticiens, dont la médecin généraliste Céline Grégoire, qui a piloté le projet. Des spécialistes rejoindront la maison médicale en juin, notamment en gynécologie, gériatrie, petite chirurgie et soins dédiés à la petite enfance. Les rendez-vous se prennent via Doctolib. Possibilité aussi de se rendre à la Maison France Service, dans l’ancienne Poste, pour être accompagné sur le numérique afin de prendre son rendez-vous en ligne. Il est aussi possible de prendre son RDV par téléphone au 01 45 95 47 75.

– Publicité –

Prévention

Le rôle déterminant de la vaccination scolaire dans la prévention contre le papillomavirus : reportage à Fontenay

Pour la seconde année, une campagne massive de vaccination contre le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus chez la femme, mais aussi d’autres cancers touchant les deux sexes, est proposée auprès d’un maximum d’élèves de cinquième en France. Le point sur la question à l’occasion de la séance de vaccination qui se tenait au collège Joliot-Curie de Fontenay ce mardi 18 mars (lire l’article détaillé).

Initiatives

Un club pour accompagner les femmes et leurs médecins pendant la ménopause

“Aujourd’hui, on ne prend plus en considération la santé des femmes à l’abord de la ménopause.  Nos confrères en médecine de ville, probablement par manque de formation, ne s’y intéressent pas ou peu. Quand le sujet est abordé, c’est en mode : “Écoutez madame, c’est l’évolution naturelle des choses.” Et on passe à autre chose en laissant la patiente dans l’idée que c’est physiologique, que c’est naturel”, explique au media What’s up doc, le professeur Pierre-François Ceccaldi, gynécologue-obstétricien, à l’initiative du Ménopause club, parmi les lauréats d’un appel à projets innovants de l’Agence régionale de santé. Il s’agit pourtant d’un enjeu de santé public majeur, alors que la moitié de la population est tôt ou tard concernée par cette étape qui peut être liée à des maladies chroniques comme l’hypertension, ou des symptômes physiques qui altèrent la qualité de vie.

Cette verticale santé est publiée un jeudi sur deux, hors vacances scolaires et jours fériés. Si vous souhaitez partager une information ou une initiative concernant la santé en Val-de-Marne, n’hésitez par à nous contacter à redaction@citoyens.com.
Voir toutes les verticales Santé en Val-de-Marne

Dans ce contexte, le projet Ménopause Club se propose de mieux accompagner les femmes ménopausées, d’une part en s’adressant directement à elles en mettant à leur disposition des ressources grand-public sur un portail internet dédié, d’autre part en accompagnant les médecins avec, par exemple, des questionnaires types à poser aux femmes pour identifier les symptômes à prendre en charge. Le projet, qui fait l’objet d’une expérimentation jusqu’à la fin 2025, vise à s’appuyer sur les CPTS (Communautés professionnelles territoriales de santé) pour diffuser dans la médecine de ville.

Recherche

Les Hôpitaux de Saint-Maurice vont tester l’auto-rééducation post-AVC

“Augmenter l’activité physique en supplément de la rééducation classique, prévenir les phases d’inactivité prolongées, potentialiser les progrès obtenus en rééducation, rendre le patient acteur de sa rééducation et le préparer au retour à domicile”, tels sont les objectifs attendus de l’auto-rééducation post-AVC, explique le groupe hospitalier.

© HPVM

Une expérimentation sera menée à partir de cet été au pôle de soins médicaux et de réadaptation (SMR) adulte des Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne, en lien avec l’hôpital Rothschild et la société Dessintey.

Le dispositif, ludique et sécurisé, permet aux patients de poursuivre des exercices cognitifs et moteurs en autonomie, en complément des séances classiques pour compenser le manque d’intensité et de fréquence dans la rééducation.

Pépites

Villejuif : l’américain Bio-Rad rachète la startup du PCR Stilla Technologies

Bio-Rad Laboratories a annoncé le 17 février 2025 le rachat de Stilla Technologies. La startup, spécialisée dans les systèmes et tests d’analyse génétique de haute précision, notamment la technologie PCR digitale (dPCR), a été créée à Villejuif en 2013 par Rémi Dangla, ex-étudiant de Polytechnique. Son système, conçu pour analyser des échantillons biologiques complexes, est utilisé dans les domaines pharmaceutique, clinique et de recherche. Bio-Rad, qui pèse 2,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires, a repris la pépite du Val-de-Marne pour un montant initial de 225 millions de dollars (215 millions d’euros), avec un complément possible de 50 millions de dollars lié à l’atteinte d’objectifs futurs. Pour Stilla, l’enjeu est d’accélérer la diffusion de sa technologie au niveau mondial. L’opération devrait être finalisée d’ici fin septembre 2025. Stilla avait déjà fait entrer le fonds Kurma Partners dans son capital, au fré des levées de fonds.

Pratique

Carte vitale sur son téléphone mode d’emploi

A l’instar de la carte d’identité, la carte Vitale commence à se décliner sur smartphone. Elle devrait être accessible à tous les assurés sociaux d’ici la fin 2025. En attendant, voici les conditions pour pouvoir la digitaliser et les étapes à suivre.

Qui est éligible ?

La carte Vitale sur smartphone est actuellement disponible pour tous les assurés sociaux qui disposent de la nouvelle carte d’identité électronique au format carte de crédit (CNIe), laquelle permet de porter sa carte d’identité via une application mobile. Selon les chiffres de l’administration, 1,7 million de personnes disposent déjà de cette application (sur 25 millions de détenteurs d’une CNIe).

D’ici la fin 2025, cette condition ne sera plus requise, la carte Vitale sera alors disponible sur smartphone pour tous les assurés sociaux, même ceux qui ne disposent pas de l’application France Identité ou de CNIe. L’Assurance maladie va en effet généraliser un mode de recrutement sans France Identité, déjà expérimenté dans 23 départements mais pas en Ile-de-France.

Quel est l’intérêt de mettre sa carte vitale sur téléphone ?

Comme pour les cartes dématérialisées sur une appli : l’avoir sur soi tout le temps, à condition d’avoir son smartphone allumé à portée de main. Pour utiliser l’application chez le professionnel de santé, l’utilisateur doit la déverrouiller avec un code secret défini lors de l’activation. L’utilisateur présente ensuite son smartphone au professionnel de santé qui, avec un lecteur adapté – QR code ou NFC (la technologie du sans contact) – aura accès à toutes les informations nécessaires. Attention, tous les soignants n’ont pas encore les lecteurs et logiciels compatibles. Dans les 23 départements où la carte Vitale sur smartphone est déjà déployée, l’Assurance maladie a constaté qu’environ 20% des médecins et 60% des pharmaciens avaient pu s’appuyer sur l’application pour facturer.

A terme, la carte Vitale sur smartphone pourra aussi intégrer l’assurance complémentaire santé de l’utilisateur et donc permettre le tiers-payant sur celle-ci. A terme également, la carte Vitale sur smartphone permettra de se connecter à Mon Espace Santé, le carnet de santé numérique.

Mode d’emploi

Avec France Identité, déjà sur son smartphone, il suffit de télécharger l’application carte Vitale. Les deux applications vont se connecter pour vérifier l’identité de l’utilisateur. Lors de cette opération, il faut avoir avec soi son numéro de Sécurité sociale et sa carte d’identité.

Pour la procédure sans France Identité, prochainement généralisée dans toute la France, la vérification de l’identité de l’assuré s’effectuera en plusieurs étapes “incluant de la reconnaissance faciale par vidéo, contrôlée par un opérateur humain”, indique l’Assurance maladie.

Sécurité

L’application bénéficie en principe d’un “haut niveau de sécurité”. Elle contient “les données en lien avec les remboursements” (identités de l’assuré et des ayants droit, numéro de sécurité sociale, régime d’assurance maladie et organisme de rattachement, résumés de factures des soins).

Rédaction de cette brève avec AFP