Initiatives

Une première marche solidaire pour la maladie de Charcot en Ile-de-France, à Limeil-Brévannes

Ce samedi 14 juin, on marche pour vaincre la maladie de Charcot à Limeil-Brévannes. Rendez-vous est donné à 10h30 sur la Végétale, cette coulée verte qui relie Créteil à Santeny, au niveau de la place Arthur Rimbaud. Les bénéfices seront intégralement reversés à l’association ARSLA (Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique) qui les reversera à des projets de recherche.
Lien pour s’inscrire et/ou faire un don à l’association.

La sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative grave qui se traduit par une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire. Elle affecte également l’élocution et la déglutition. La prévalence est de 2,7 sur 100 000 habitants. Le décès, dû le plus souvent à une atteinte des muscles respiratoires, intervient en moyenne dans les 3 à 5 ans. Cette maladie provoque 1 200 décès par an. A ce jour, aucun remède n’existe pour la stopper, d’où la nécessité de poursuivre les recherches.

Cette verticale santé est publiée un jeudi sur deux, hors vacances scolaires et jours fériés. Si vous souhaitez partager une information ou une initiative concernant la santé en Val-de-Marne, n’hésitez par à nous contacter à redaction@citoyens.com.
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Mieux coordonner le suivi des patients insuffisants cardiaques

“L’insuffisance cardiaque est un vrai sujet de santé publique puisqu’il ça touche environ 2 à 3% de la population française, soit 1,5 million de personnes connues. Dans le Val-de-Marne, cela concerne donc environ 50 000 personnes connues”, cadre le médecin généraliste Jean-Noël Lépront, président de la CPTS de Champigny. “Et il y a des insuffisants cardiaques qui se méconnaissent et vont finir par se décompenser.” Maladie chronique, l’insuffisance cardiaque est en effet faite “d’une succession d’aggravations, de décompensations, de stabilisation, de ré-aggravation, avec 10% des patients qui présentent une forme très sévère et ne sont pas stabilisés.“ En moyenne, 15% des patients sont réhospitalisés après une première décompensation à 3 mois, et 21% à 6 mois, chiffre le médecin. En découle une mortalité “extrêmement importante de près de 35% à un an”, poursuit Jean-Noël Lépront.

D’où l’importance de développer un suivi serré des patients, en organisant le lien ville-hôpital. “Pour les professionnels de santé hospitalier, on avait fait le constat qu’il manquait un lien entre les acteurs de ville et l’hôpital. Et pour les acteurs de santé en ville, on manque de temps pour la coordination et de moyens aussi démographiques car on n’est pas suffisamment nombreux. De plus, on ne connaît pas toujours suffisamment les enjeux de la prise en charge des insuffisants cardiaques à différents stades”, motive le médecin.

Dans ce contexte, le projet a consisté à former les professionnels en ville, en lien avec l’équipe du professeur Luc Hittinger, de l’hôpital Mondor. “On a formé à ce jour plus de 100 à 120 professionnels de santé.” Pour aller plus loin, le projet, développé à l’initiative de la CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé) de Champigny-sur-Marne avec les équipes de l’hôpital Mondor, et qui s’est progressivement développé à l’échelle départementale en intégrant les autres CPTS, a donné lieu au recrutement de deux infirmières en pratique avancée, spécialisées dans l’insuffisance cardiaque, à l’est et à l’ouest du Val-de-Marne. “Leur rôle sera d’évaluer les situations cliniques et sociales, ainsi que les situations de coordination, pour s’assurer que les patients ont bien un médecin traitant et leur rendez-vous chez les cardiologues et médecin traitant pour le suivi du traitement.”

Ce lien ville-hôpital vise aussi à faciliter la prise en charge hospitalière d’un patient en décompensation, sans passer par la case des urgences. Le projet, initié avec Mondor, concerne aussi les autres hôpitaux du département. “Depuis presque dix ans, nous avons organisé une filière insuffisance cardiaque avec les hôpitaux d’Henri Mondor, du Kremlin-Bicêtre, de Charles Foix, Emile Roux, Bégin, Villeneuve-Saint-Georges, Saint Camille…”, détaille ainsi le professeur Luc Hittinger.

[Cette initiative fait partie des 7 projets retenus par un fonds dédié de l’Agence régionale de santé (ARS) en Val-de-Marne pour améliorer l’accès aux soins. L’enjeu de l’appel à projets et deux premières initiatives, concernant la santé mentale post-partum et la santé mentale et l’habitat ont été détaillés dans notre Santé en Val-de-Marne n°25, Les différentes initiatives ont également été présentées dans notre Santé 94 n°26 et n°27 ]

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Qu’est-ce que « Mon test IST » ?

Depuis le 1er septembre, il est possible de se faire dépister sans ordonnance ni rendez-vous en laboratoire pour les 5 IST suivantes : VIH (déjà accessible sans ordonnance), Chlamydia, Gonorrhée (ou blennorragie), Syphilis, Hépatite B.

Qui peut en bénéficier ?

• Tous les assurés de l’Assurance Maladie, leurs ayants droit
• Les bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME)

Où et comment faire le test ?

• Rendez-vous dans un laboratoire d’analyses médicales (de ville ou hospitalier)
• Demander un dépistage dans le cadre de « Mon test IST »
• Remplir un autoquestionnaire pour déterminer les IST à tester et les types de prélèvements nécessaires (sang, urines, prélèvements locaux…)

Quel est le coût ?

• Gratuit pour les moins de 26 ans : 100 % pris en charge par l’Assurance Maladie
• Pour les 26 ans et plus :
• VIH : pris en charge à 100 %
• Les autres IST : pris en charge à 60 % par l’Assurance Maladie, le reste (40 %) par la mutuelle

Pourquoi c’est important ?

Les IST peuvent être silencieuses, donc le dépistage régulier est essentiel, surtout en cas de changement de partenaire, de rapports non protégés, ou de symptômes inhabituels.

En savoir plus 

Hôpital

Brique par brique, l’hôpital universitaire Mondor de Créteil conforte sa place dans le Grand Paris de la santé

© MG

Neuf plateaux techniques, des laboratoires et espaces d’échanges entièrement dédiés à la recherche… Le nouveau bâtiment BRB (Bâtiment de recherche biomédicale) inauguré début juin à côté de la fac de médecine de Créteil, constitue une nouvelle brique, loin d’être la seule, dans la modernisation du campus hospitalier est-parisien de l’AP-HP (Assistance publique des hôpitaux de Paris). Lire l’article