En ville

Les médecins de Vitry-sur-Seine se fédèrent pour assurer une permanence de jour sur RDV

La communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de Vitry-sur-Seine, qui fédère les professionnels de santé de la ville pour améliorer l’accès aux soins des habitants, a lancé cet été un nouveau service pour fluidifier la consultation de médecins généralistes non programmée. Concrètement, les Vitriots peuvent appeler un numéro unique le matin même, entre 8h et 12h, pour prendre un RDV l’après-midi avec un médecin volontaire disponible. Les consultations s’effectuent ensuite au sein du centre municipal de santé, au 14-14 rue du général de Gaulle à Vitry.

Ce dispositif, baptisé Cami (Centre d’accueil médical individualisé) est joignable au 01 84 23 00 94 et uniquement dédié aux habitants de Vitry. Cette permanence pour les petites urgences a déjà été testée dans plusieurs villes du Val-de-Marne, toujours dans le cadre des CPTS locales, d’abord à Champigny-sur-Marne et Créteil. L’actuel directeur santé de la ville et secrétaire de la CPTS, le médecin Frédéric Villebrun, est du reste l’un des initiateurs du dispositif à Champigny où il était coprésident de la CPTS et responsable des centres de santé jusqu’à l’automne 2023.

Le service, testé depuis la mi-juillet, doit être expérimenté tout l’été, “avant une éventuelle montée en charge à la rentrée”, indique la ville.

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Inscriptions sportives pour la rentrée,
le certificat médical n’est pas toujours obligatoire

Pour les moins de 18 ans, un questionnaire suffit, sauf pour les sports à contraintes particulières. Pour les adultes, cela dépend de la fédération. Un simulateur en ligne permet de vérifier les obligations selon la situation. En savoir plus sur Ameli.

Joinville-le-Pont met ses drapeau en berne en soutien aux pharmaciens

Pharmacien durant de longues années avant de revendre son officine, la maire Joinville-le-Pont, Olivier Dosne (LR) a affiché sa solidarité avec le mouvement de grève de ses ex-confrères en faisant mettre en berne les drapeaux de la ville, samedi 16 août. Lire l’article

Premiers cas autochtones de virus du Nil occidental en Ile-de-France

Pour la première fois, des cas autochtones de fièvre “West Nile”, transmise par les moustiques Culex, ont été observés en Île-de-France, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires, tandis que des foyers de chikungunya se multiplient en métropole à un niveau particulièrement élevé. Lire l’article

Etudes

Premier bilan du projet régional de santé en Ile-de-France

Augmentation des tests VIH, réduction du passage aux urgences des plus de 75 ans pour être hospitalisé, cofinancement de logements pour les soignants, développement des conseils locaux de la santé mentale… L’Agence régionale de santé publie un premier rapport d’étape chiffré du projet régional de santé 2023-2026.

Celui-ci propose des entrées thématiques et départementales listant les premières actions mises en œuvre et leurs résultats. Le bilan détaille aussi les priorités 2025, comme la vaccination contre la grippe, la bronchiolite ou l’HPV, la lisibilité de l’offre de soins, le maintien à domicile, l’accès aux soins des personnes handicapées, la lutte contre les déserts médicaux et notamment l’attractivité de la grande couronne.

Concernant le Val-de-Marne, les priorités 2025 concernent l’amélioration de l’accès aux soins en santé mentale, le suivi à domicile des personnes âgées, avec notamment de créer 62 places supplémentaires en SSIAD (Service de soins infirmiers à domicile) après 162 places en 2024, dans les territoires prioritaires, ainsi que 3 nouveaux centres de ressources territoriaux (CRT) pour les personnes âgées, après 6 déployés en 2024. (Lire aussi notre article : Val-de-Marne : vers un guichet unique pour l’accompagnement du grand âge à domicile). D’autres projets 2025 concernent l’amélioration de l’accès aux soins dentaires pour les personnes handicapées (voir notre article à ce sujet) ou encore la mise en place d’une équipe mobile pour aller voir les locataires dont les troubles psychiques risquent parfois de les mener à l’expulsion (voir présentation du projet, porté avec le soutien de l’ARS). Sont également programmées des actions de sensibilisation.

Voir le bilan complet

Hôpitaux

Regroupement entre Saint-Maurice et les Murets, rénovation immobilière… les défis des hôpitaux Paris Est Val-de-Marne

La Chambre régionale des comptes s’est penchée sur les hôpitaux Paris Est Val-de-Marne, qui regroupent les anciens Hôpitaux de Saint-Maurice et d’Esquirol, ainsi que l’hôpital psychiatrique des Murets à La Queue-en-Brie. Un gros pôle hospitalier, au bâti historique, qui mêle psychiatrie, avec notamment un fort taux d’hospitalisation sans consentement, mais aussi maternité, soins de réadaptation et service de dialyse. Lire l’article

Pratique

Don du sang : plus besoin d’attendre 4 mois après un tatouage ou un piercing

À partir du 1er septembre 2025, les critères de sélection des donneurs de sang évoluent. La durée d’attente passe ainsi de quatre à deux mois après un tatouage, un piercing (boucles d’oreilles incluses), une séance d’acupuncture, de sclérose de varices ou de mésothérapie. L’ajournement des donneurs est également supprimé en cas d’utilisation de substituts osseux en implantologie dentaire. “Ces évolutions sont rendues possibles d’abord grâce à l’amélioration des conditions d’hygiène adoptées par les salons de tatouages et piercing. Elles sont ensuite liées aux progrès très importants réalisés dans le développement des tests utilisés lors de la qualification biologique des dons de sang, en particulier dans le cadre du dépistage génomique viral (ou « DGV »). En effet, en permettant la détection de l’infection au plus tôt après la contamination, les tests de DGV permettent de réduire ce qui est appelé la « fenêtre biologiquement silencieuse ». Elle correspond à la phase précoce de l’infection durant laquelle certains marqueurs biologiques peuvent ne pas être détectés. C’est le cas dans le cadre de la détection de l’infection par le virus de l’hépatite C, dont la transmission par tatouage ou piercing a été décrite”, motive Syria Laperche, directrice médicale de l’Établissement français du sang (EFS).