Accès aux soins

Un centre spécialisé dans les blessures sportives ouvre à Champigny-sur-Marne

Qu’il s’agisse de course à pied plus ou moins intense, de football ou autres, le sport, encouragé pour compenser nos vies sédentaires, entraîne aussi des blessures spécifiques, pas toujours évidentes à diagnostiquer par un médecin généraliste. C’est dans ce contexte que le groupe de cliniques privées Ramsay a ouvert son Centre médico-chirurgical du sport de l’Est parisien. Installé au sein de Paul d’Egine, à Champigny-sur-Marne, le centre est opéré en partenariat avec une autre unité du groupe, l’Hôpital Ramsay Marne-la-Vallée, à Bry-sur-Marne, et la Maison de santé de Pontault-Combault, en Seine-et-Marne.

L’objectif : mettre en commun l’expertise d’une centaine de spécialistes (chirurgiens orthopédiques du membre inférieur et supérieur, spécialistes du rachis et de la main, nutritionnistes, ostéopathes, kinésithérapeutes, cardiologues, ergothérapeutes…) qui couvrent “les principales pathologies du sport, du genou à la cheville et à l’épaule (ligaments croisés, entorses, tendinites, déchirures musculaires…)”, détaille le centre ouvert aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs. Les établissements, “totalisent à eux trois 1 347 interventions en chirurgie prothétique (genou, épaule, hanche), ligamentaire et arthroscopique en 2024”, chiffre le centre dans un communiqué annonçant l’ouverture.

Les principales affections prises en charge concernent les genoux, “avec la réparation
des ruptures des ligaments croisés, des déchirures du ménisque ou des ruptures tendineuses”. Mais aussi les chevilles victimes de ruptures ligamentaires ou du tendon d’Achille, ou encore les épaules qui peuvent être luxées. Au-delà de la chirurgie, le centre propose aussi des traitements d’ordre médical pour les entorses, tendinites, déchirures musculaires ou encore les sciatiques.

Au-delà de l’expertise, l’enjeu est aussi de proposer un parcours allant de la consultation initiale à la rééducation en passant par l’imagerie, la chirurgie mais aussi la nutrition.

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La CPAM du Val-de-Marne se mobilise pour le Mois sans tabac

La CPAM du Val-de-Marne se mobilise pour le Mois sans tabac, aux côtés de ses partenaires locaux, afin d’aider les fumeurs à relever le défi des 30 jours sans tabac, étape clé vers un sevrage durable.
En savoir plus sur le programme des actions de proximité à Vitry-sur-Seine, Villiers-sur-Marne et Champigny-sur-Marne.

7 villes en manque de pharmacies dans le Val-de-Marne

Alors que les pharmacies jouent un rôle de plus en plus important dans l’accès de proximité à la santé, avec leurs conseils, la délivrance des médicaments mais aussi la possibilité de se faire vacciner sur place, et même parfois de consulter un médecin dans des cabines de télémédecine, voilà qu’elles commencent aussi à manquer. Plus de 6 % des pharmacies ont ainsi disparu en dix ans. Une tendance nationale qui n’épargne pas l’Ile-de-France où l’Agence régionale de santé a listé 46 territoires “au sein desquels l’accès au médicament pour la population n’est pas assuré de manière satisfaisante”, représentant 6% de la population de la région. En proche couronne, le Val-de-Marne est le département le plus concerné avec 7 villes listées par l’ARS : Arcueil, Bonneuil-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, La Queue-en-Brie, Saint-Maurice et Valenton. Cette typologie est établie en fonction du nombre et de l’âge des pharmaciens titulaires par rapport à la population.

Pour remédier à cette sous-densité, des mesures sont prévues, d’une part pour assouplir les conditions d’implantation, historiquement soumises à une limitation par secteur géographique, d’autre part pour accompagner financièrement les officines à faible chiffre d’affaires.

Initiatives

Les villes se mobilisent pour le Mois sans tabac

Top départ pour la 10e édition du Mois sans tabac. Si le tabagisme est toujours responsable de 75 000 décès par an, la consommation a nettement diminué depuis dix ans, période durant laquelle le nombre de fumeurs quotidiens de 18 à 75 ans a diminué de 4 millions, passant de 28,6% à 18,2%, selon les chiffres de Santé Publique France. Reste encore des millions de fumeurs dont 55% voudraient arrêter. C’est tout l’enjeu du mois sans tabac d’inciter à franchir le cap et de donner des modes d’emploi pour maximiser les chances d’y arriver.

Sensibiliser : du marché à la médiathèque

En Val-de-Marne, quelques communes se sont mobilisées, en lien avec différentes associations de lutte contre le cancer et institutions. A l’instar d’Alfortville qui va proposer un village du Mois sans tabac, avec différents stands, mais aussi des ateliers dans sa médiathèque et des consultations spécifiques gratuites dans ses différents centres de santé. A Champigny-sur-Marne et Villiers-sur-Marne aussi, la sensibilisation ira vers les habitants dans le cadre d’une action sur les marchés, en parallèle d’ateliers dans les centres de santé. Et à Vitry-sur-Seine, des stands sont mis en place jusque dans le hall d’accueil de la mairie.

Au niveau national, Tabac Info Service a mis en place un site internet qui propose des accompagnements à ceux qui souhaitent arrêter. Pour l’heure, un peu plus de 100 000 personnes s’y sont inscrites.

Movember : un mois pour la santé des hommes

Après Octobre rose, dédié à la prévention des cancers du sein, place à Novembre bleu, ou Movember, consacré à la sensibilisation et la prévention des maladies touchant les hommes, qu’il s’agisse de cancers spécifiques comme ceux de la prostate ou des testicules, ou de problèmes de santé mentale sous diagnostiqués car trop tabous.

Une journée pour les hommes au CHI de Créteil

Dans le Val-de-Marne, le Centre hospitalier intercommunal de Créteil a prévu une journée complète de sensibilisation ce vendredi 7 novembre avec un stand d’information sur la sexologie, un autre sur les soins de support, avec une socio-esthéticienne, et un stand de prévention par l’activité physique et la nutrition.

Hôpitaux

Gustave Roussy boucle le financement de son futur bâtiment de recherche

© AUC

La métamorphose autour du centre anticancer de Gustave Roussy se poursuit à Villejuif. La grosse étape de 2024 a été, bien sûr, l’ouverture de la station de métro sur la ligne 14, laquelle sera également reliée à la future ligne 15 du Grand Paris Express. En parallèle, les immeubles d’habitation et d’activités scientifiques continuent de sortir de terre, avec des premiers habitants et entreprises occupantes. A terme, c’est un vaste campus intégrant un pôle de compétitivité, le Paris Saclay Cancer Cluster, qui se prépare.

Dans ce contexte, le centre Gustave Roussy, pièce maîtresse du dispositif, pousse aussi ses murs, avec notamment un nouveau bâtiment de recherche déployé sur 33 000 m2. Les travaux ont déjà commencé et la livraison est prévue en 2028. Dessiné par l’agence AUC et organisé sur 8 niveaux dont deux en sous-sol, il “réunira 12 plateformes technologiques de pointe, incluant data-analyse, organoïdes, cellules circulantes et évaluation préclinique et un Theory Center dédié aux collaborations interdisciplinaires, avec une large place faite aux collaborations autour de l’IA. Il hébergera à terme 60 équipes de chercheurs sous co-tutelle de Gustave Roussy, de l’Université Paris Saclay et de l’INSERM ou du CNRS”, détaille l’hôpital.

Restait un détail à régler : le financement… Celui-ci vient d’être bouclé par un prêt vert de 110 millions d’euros de la Banque des territoires, a annoncé l’hôpital fin octobre. D’une durée de 30 ans, il vient compléter l’apport de 56 M€ de fonds propres de Gustave Roussy. Le prêt est lui-même garanti par les collectivités locales : département (54,5%), Métropole du Grand Paris (27,3%), ville (9,1%) et intercommunalité du Grand Orly Seine Bièvre (9,1%).