Stéphane Hardouin quitte le Parquet de Créteil pour diriger la police des police

“C’est la seconde fois qu’un magistrat est nommé à cette fonction. Ma prédécesseure, Agnès Thibault-Lecuivre, était aussi magistrate”, signale Stéphane Hardouin. “Il s’agit d’un service passionnant, sensible, et d’enquête, que je vais découvrir avec beaucoup d’enthousiasme et d’humilité, car je découvre une administration nouvelle“, confie-t-il à 94 Citoyens.

Pour l’actuel Procureur de Créteil, cette nouvelle fonction s’inscrit dans un parcours qui était déjà varié, rappelle-t-il.  D’abord substitut du procureur à Pontoise de 1999 à 2002, il est devenu magistrat à l’administration centrale puis vice-procureur du pôle financier à Paris, avant de diriger le projet informatique Cassiopée, un fichier mis en œuvre à partir de 2008 dans les tribunaux judiciaires pour améliorer le délai de traitement des procédures. Il a ensuite été directeur de l’École nationale des greffes jusqu’en 2014 à Dijon, avant de diriger le parquet de Compiègne durant deux ans. En 2016, il est revenu à l’administration centrale du ministère de la Justice comme sous-directeur de la justice pénale spécialisée au sein de la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) avant de rejoindre, durant deux mois, le cabinet de François Bayrou durant le bref passage de ce dernier, place Vendôme. Il a ensuite été inspecteur de la justice, chef du pôle justice, au cabinet du Premier ministre. Il était à la tête du Parquet de Créteil depuis trois ans.

Cette fois, le magistrat prend la direction de la place Beauvau, en tant que directeur des services actifs de la police nationale, chef de l’inspection générale de la police nationale, à compter du 28 février 2025. “Je me définis comme un magistrat de mission”, résume-t-il.

Son successeur n’a pas encore été nommé.

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