Festival | Ile-de-France | 04/06
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Théodora, Tiaokola, Charli XCX… qui voir à We Love Green ces 6,7,8 juin au bois de Vincennes

Théodora, Tiaokola, Charli XCX… qui voir à We Love Green ces 6,7,8 juin au bois de Vincennes © CD

Le bal des camions s’active non stop depuis quelques jours dans le bois de Vincennes, pour préparer les chapiteaux de We Love Green. Durant trois jours, du vendredi 6 au dimanche 8 juin, près d’une centaine d’artistes, des pépites françaises aux stars internationales, sont attendues sur les différentes scènes en plein air. Avant-goût.

La programmation du festival installé au Bois de Vincennes comporte un atout de taille: la chanteuse britannique Charli XCX, la plus “brat” (“sale gosse” en anglais) des popstars devenue symbole d’une génération éprise de liberté, est attendue samedi pour son seul concert en France cette année.

Pour proposer trois jours de musique, de vendredi à dimanche, We Love Green a aussi dû penser local, avec une ribambelle d’artistes francophones allant des têtes d’affiche Air, Kavinsky ou Yseult aux artistes émergents âgés d’une vingtaine d’années.

“On a énormément d’artistes français ou francophones et ça vient montrer à quel point cette scène est ultra vivante et fait partie des meilleures scènes mondiales actuelles”, relève Paul Bonabesse, l’un des deux programmateurs du festival.

Parmi ces noms en pleine éclosion, les débuts sur scène de Camille Yembe seront scrutés. La chanteuse belge sort vendredi un premier EP (mini-album), dans le sillage de sa chanson “Plastique”, qui cartonne en streaming. Ancienne plume du hip-hop, notamment pour Tiakola ou Eva Queen, elle veut désormais faire entendre sa propre voix et a déjà été adoubée par Stromae.

“Elle a une nouvelle approche de la pop, déstructurée, un peu rap, un peu rock. Du coup, il y a une identité très forte qui se dégage de sa proposition artistique”, juge le programmateur.

Au rayon ovni, Claude s’invite avec des sonorités pop mâtinées de techno, toujours sur la brèche, comme le rappelle son premier disque paru fin 2024, “In extremis”. Sur scène, lunettes aux verres épais et fine moustache, il enchaîne ses morceaux entre poésie et psychédélisme, dont son planant “Baisodrome”.

Côté rap et ses courants, We Love Green accueille le profil atypique de Zamdane. Le rappeur et chanteur marocain vient de publier “Rahma”, son troisième opus studio, complété par un documentaire.

“Il est unique. C’est un rappeur rempli de spleen et qui me fait penser à une Édith Piaf. Le grand écart est immense mais il y a un truc de voix et d’émotion et de poésie”, estime Paul Bonabesse, soulignant que l’artiste “ne se cantonne pas juste à un public rap”.

Chez les dames, la “boss lady” (comme elle se surnomme) Theodora se produira samedi, lors d’une nouvelle étape du tour de France des festivals de celle qui a décroché en mai la Flamme de la révélation féminine.

“Sur scène, on a vu qu’elle est capable de sortir des gros shows. Elle n’est pas lisse du tout, elle aime bien déranger et, nous, on adore les artistes qui aiment bien déranger”, sourit Paul Bonabesse.

Cette vitalité de la jeune scène est visible en parallèle dans les chiffres.

“Avec 18 des 20 meilleures ventes d’albums 2024, le public plébiscite les projets des artistes produits en France et chantant en français, toutes générations et styles musicaux confondus”, avait relevé le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), dans ses derniers résultats annuels.

Pour We Love Green comme pour les autres festivals, ces artistes émergents sont gages de belles promesses: “On compte bien en reprogrammer d’ici cinq, six ans sur une plus grande scène”, parie M. Bonabesse.

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