Transports | Ile-de-France | 17/10
Réagir Par

Toujours plus de trafic aérien à l’aéroport d’Orly, Roissy reste en deçà de l’avant Covid-19

Toujours plus de trafic aérien à l’aéroport d’Orly, Roissy reste en deçà de l’avant Covid-19 © Orna W

Le trafic des deux aéroports parisiens, Orly et Roissy Charles de Gaulle, a augmenté de 3,5% lors des neuf premiers mois de 2025 par rapport à la même période en 2024. Orly tire la croissance.

Paris-Charles-de-Gaulle (CDG) et Orly ont accueilli au total 81,2 millions de voyageurs du 1er janvier au 30 septembre, soit 98,2% du nombre de passagers des trois premiers trimestres de 2019, a précisé le gestionnaire de ces installations, le Groupe ADP.

Conforme aux prévisions d’ADP, qui escompte 2,5% à 4% de progression du trafic passagers sur l’année entière, le rythme de croissance s’est toutefois affaibli pendant la période estivale puisqu’il était encore de 4,5% sur un an au premier semestre.

Orly a largement dépassé le trafic d’avant crise sanitaire

La tendance a été tirée par Orly, surtout consacrée aux vols court et moyen-courrier, ainsi qu’à l’outremer. Sa fréquentation a bondi de 4,7% depuis le début de l’année, pour atteindre 108,4% des flux de la même période de 2019, à 26,7 millions de passagers.

Roissy progresse aussi mais moins vite

Deux fois plus fréquente en valeur absolue (54,5 millions de voyageurs en neuf mois), CDG qui dessert surtout les destinations lointaines, a progressé de 3% sur un an, mais n’a retrouvé que 93,9% de son niveau de passagers de la même période six ans plus tôt.

La progression du trafic des aéroports desservant Paris a été modeste en septembre sur un an, soit 0,3%, plombée par CDG (-1,3%) tandis qu’Orly a affiché une bonne santé (+3,7%).

Afrique et Amérique du Nord tirent la croissance

Dans ces aéroports, les liaisons les plus dynamiques par rapport à l’avant-pandémie restent celles depuis ou vers l’Afrique (120,9% du niveau des neuf premiers mois de 2019) et l’Amérique du Nord (106,8%), tandis que l’Asie-Pacifique reste en retrait (90,1%).

Diminution du trafic intérieur grâce aux visios et au train

Le trafic intérieur français reste en revanche très en deçà de l’avant Covid-19 grâce aux changements d’habitudes des voyageurs, comme les visioconférences et le recours accumulé au train, pointant à 70,2% du niveau des trois premiers trimestres de 2019 et chutant encore de 2,3% sur un an.

ADP, qui est contrôlé à 50,6% par l’Etat français, gère 24 autres infrastructures dans le monde, d’Almaty à Santiago du Chili. Sur ce périmètre, il a vu son trafic passagers augmenter de 4% sur un an entre janvier et septembre, malgré une croissance tronquée à New Delhi en raison de la réduction des vols d’Air India, consécutive à une catastrophe aérienne en juin.

L’entreprise publie le 23 octobre son chiffre d’affaires des neuf premiers mois de 2025.

Lire aussi :

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant