Justice | Ile-de-France | 04/02
Réagir Par

Trafic de stupéfiants depuis une onglerie de Vincennes : procès en cours

Trafic de stupéfiants depuis une onglerie de Vincennes : procès en cours © DimStock

Quatorze prévenus et une société sont jugés depuis lundi en France pour leur implication supposée dans un vaste trafic de drogue employant des Vietnamiens sans-papiers comme “jardiniers” pour cultiver du cannabis dans une “ferme indoor” en région parisienne.

Ces “jardiniers” d’origine vietnamienne, qui étaient en réalité des personnes en situation irrégulière recrutées depuis l’Allemagne, les Pays-Bas et la République tchèque, sont eux soupçonnés d’avoir été les employés de la ferme de cannabis.

Selon l’ordonnance de renvoi consultée par l’AFP, les investigations ont permis de remonter la piste d’un hangar près de Paris où la ferme de cannabis était installée.

Un homme de 39 ans, présenté comme le chef du réseau, opérait précédemment une structure similaire à Alicante en Espagne, mais avait dû la fermer en raison d’une hausse des coûts de production. Il avait alors décidé de transférer son activité en France.

Il gérait également un trafic de drogues de synthèse, notamment de la MDMA, à destination du Vietnam.

Interpellé à son domicile le 31 octobre 2022, le cerveau présumé comparaît, comme trois autres prévenus, en détention provisoire.

Lors de sa garde à vue, il a reconnu l’essentiel des infractions mais a contesté son implication dans l’aide au séjour irrégulier de clandestins ou le blanchiment aggravé. Il a aussi minimisé le rôle de ses complices.

Les autres personnes jugées comparaissent libres à l’exception d’un prévenu, absent, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

Parmi ces protagonistes se trouvent les associés supposés du chef de réseau ainsi que sa compagne, ancienne dirigeante d’une onglerie à Vincennes d’où était organisée une partie du trafic.

Ils comparaissent jusqu’à vendredi pour importation, production, transport, offre et exportation non autorisés de stupéfiants, aide à l’entrée ou au séjour irréguliers, blanchiment aggravé et participation à une association de malfaiteurs.

Le réseau auquel ils sont suspectés d’avoir appartenu a été démantelé en octobre 2022 à l’issue d’une enquête ouverte en novembre 2021.

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Cet article est publié dans avec comme tags
Cet article est publié dans
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant