L’intersyndicale Snudi-Fo, FSU-SNUipp, CGT Educ’action et Sud Education du Val-de-Marne, qui s’est réunie en AG ce mardi 25 novembre, annonce une grève et un rassemblement devant la direction académique départementale ce mardi 2 décembre, pour protester contre le manque d’accompagnants pour élèves porteurs de handicap (AESH).
Selon les décomptes effectués par l’intersyndicale, ce sont 1 151 AESH qui manquent. Un chiffrage encore provisoire “pour 267 écoles représentées (sur les 623 écoles du Val-de-Marne)”, précise l’intersyndicale dans une motion adoptée ce mardi 25 novembre. Les syndicats enseignants prévoient de venir apporter leur chiffrage par établissement à la direction des services départementaux de l’Education nationale (DSDEN), ce mardi 2 décembre à 10 heures, lors d’une journée de grève.
Dans leur motion, les syndicats estiment que “la DSDEN 94 ne dispose depuis la rentrée que d’une autorisation ministérielle de recrutement de seulement 170 AESH (premier et second degré). Ceci après une absence totale de recrutement entre le 1er janvier et le 31 août.”
Ils exigent notamment un “recrutement à la hauteur des besoins”, la création “d’un statut de fonctionnaire d’Etat catégorie B pour ces personnels avec un salaire à temps complet pour 24 heures d’accompagnement”, la “création massive” de postes d’’enseignants spécialisés pour les élèves à besoins particuliers, de psychologues, infirmier et médecins scolaires et encore d’assistantes sociales.
Depuis la rentrée scolaire, les actions de professeurs et parents d’élèves se multiplient dans les établissements, pour réclamer d’une part des remplaçants pour les professeurs absents, d’autre part des accompagnants pour élèves porteurs de handicap (AESH) en nombre suffisant pour que tous les élèves qui ont été notifiés par la Maison départementale du handicap (MDPH) comme ayant besoin d’un AESH, soient effectivement accompagnés.
A Champigny-sur-Marne, par exemple, il manque encore 10 postes d’AESH à l’école Simone Veil, selon les syndicat Snuipp et Snudi-Fo qui avaient déposé un préavis de grève début novembre pour protester, soutenus par les parents qui avaient placardé des “SOS AESH” et “l’école a besoin d’AESH” (image de une) devant l’école le 7 novembre, avant d’être sommés de les retirer par la police municipale, car cela pouvait faire penser à DAECH.. Une mésaventure dénoncée par le syndicat Snuipp dans un communiqué qui a fait un buzz national.
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