Commerce | | 12/05/2020
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Bry-sur-Marne: les salons de coiffure ont retrouvé leurs couleurs

Bry-sur-Marne: les salons de coiffure ont retrouvé leurs couleurs

A Bry-sur-Marne, Anne n’a pas attendu un jour de plus. Ce lundi 11 mai, elle a fait partie des premières fidèles à prendre place au salon Jean-Claude Biguine du centre-ville pour refaire sa couleur.

“J’ai réussi à sauver les meubles ces derniers mois grâce à des produits professionnels mais psychologiquement, aller chez le coiffeur permet de prendre ses distances avec le confinement. Je reviens d’ailleurs de l’esthéticienne et de la manucure”, confie-t-elle. Couleur, coupe, brushing… Quelques coups de ciseaux plus tard, c’est Séverine qui lui succède. “C’est le seul jour ou j’aurai du temps pour moi avant de revoir ma famille et de reprendre le travail. C’est agréable de se sentir présentable dans ces circonstances”, motive la cliente.

Un peu plus loin, le salon Y Coiffure ne chôme pas non plus avec Anaïs et Yann aux commandes, premiers coiffeurs du salon à déconfiner. Quinze clients ont pris rendez vous et les coupes s’enchaînent de 8h30 à 20h30. Des horaires élargis pour accueillir un maximum de clients mais pas en même temps. “Les journées vont paraître plus longues mais on se réorganise en fonction de notre sécurité. Ma seule crainte est de transmettre le virus à mon fils de 6 ans que je n’ai pas remis à l’école pour le protéger”, témoigne Anaïs. Les coiffeurs ont reçu des masques, gants et visières en plexiglas, ainsi bien-sûr que du gel hydroalcoolique. Il leur est aussi demandé de changer de vêtements personnels chaque jour et de porter des blouses dès qu’elles seront livrées.

Pour les clients, désinfection des mains obligatoire à l’entrée du salon, port du masque et pas d’accès possible aux vestiaires. Des obligations contraignantes pour des coiffeurs non formés pour. Pour financer le surcoût lié à l’achat du matériel hygiénique, une participation de deux ou trois euros est demandée à chaque client.

Au Perreux-sur-Marne, l’achat de toute cette panoplie a déjà coûté 400 euros à la gérante du salon Diminu’tif, Sophie. Elle n’a pas de salariés et pour répondre à tous ses habitués dans l’urgence d’une coupe ou d’une couleur, elle a décidé d’ouvrir le lundi. Ce 11 mai, elle a pris 7 rendez-vous à des horaires bien séparés pour éviter tout croisement.

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