Dernière minute vendredi 28 août 9 heures : le port du masque en vélo ou lors de la course à pied n’est plus obligatoire. Le port du masque est désormais obligatoire dans tous les espaces publics de Paris et petite couronne – Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne, à compter de ce vendredi 28 août à 8 heures. Cela concerne les piétons, partout et à toute heure. Les seules exceptions autorisées sont les terrasses des cafés et restaurants.
Dernière minute vendredi 28 août 9 heures : le port du masque en vélo ou lors de la course à pied n’est plus obligatoire.
Le premier ministre Jean Castex avait annoncé ce jeudi midi lors d’une conférence sur la situation épidémique en France que l’obligation du port du masque allait être généralisée à tout Paris. Les préfectures ont mis cette recommandation en acte dès l’après-midi.
Le masque ne sera pas obligatoire pour les usagers de 2 roues et de trottinettes
“A compter du vendredi 28 août, à 08h00, le port du masque sera obligatoire pour tous les piétons circulant dans les espaces publics, les utilisateurs de vélos, deux-roues, trottinettes et autres engins de mobilité personnels, motorisés ou non. Les usagers circulant à l’intérieur des véhicules à moteur (voitures des particuliers, camionnettes ou poids lourds des professionnels) seront dispensés de cette obligation”, détaillait la préfecture de police de Paris ce jeudi 27 août. Une extension aux usagers du vélo jugée excessive contre-productive pour inciter les gens à éviter leur voiture pour aller travailler, conduisant à un assouplissement ce vendredi matin.
“S’agissant des personnes exerçant une activité physique au titre de la course à pied ou du vélo, le port du masque ne sera pas exigé”, rectifie ainsi la préfecture de police ce vendredi.
Tous les espaces publics sont concernés, y compris les bois de Boulogne et de Vincennes qui étaient jusqu’à présent épargnés, et ce à toute heure d ela journée, que les rues soient pleines ou vides. A ce stade toutefois, aucun couvre-feu n’a encore été imposé dans les bars et restaurants comme cela est le cas à Marseille. Cette obligation concerne les personnes âgées de plus de 11 ans.
Exception dans les terrasses des cafés et restaurants
Les seuls lieux où l’on pourra du reste retirer son masque en plein air sans risquer d’être verbalisé sont les terrasses de cafés et restaurants.
135 euros d’amende en cas de non-respect
Les passants qui ne porteront pas de masque risqueront une amende de 135 €. “Les services de l’État, en lien avec la Ville de Paris pour la Capitale, et les collectivités locales dans chaque département, seront mobilisés afin de faire respecter cette obligation”, prévient la préfecture.
Déjà 3800 contrôles réalisés en Val-de-Marne
En Val-de-Marne, plusieurs milliers de contrôles ont déjà été réalisés pour sensibiliser les gens au port du masque dans les zones où cela était déjà obligatoire. Ce jeudi matin, le préfet était du reste à Saint-Mandé pour assister à une opération de contrôle sur le marché. «Nous avons fait beaucoup de prévention au cours des premiers jours. A présent, la police municipale sanctionne. Ce week-end par exemple sur la place Digeon où s’étaient rassemblés des jeunes sans masques, quelques verbalisations ont été dressés», indique Julien Weil. Sur ce sujet, police municipale et police nationale travaillent ensemble.
«Je trouve que c’est disproportionné de nous avoir envoyés tous ces policiers alors que pendant ce temps, il y a des actes de délinquance !» s’agace une cliente, non convaincue par les arguments du maire et du préfet.
Et 280 verbalisations
«Depuis la prise de notre arrêté, nous avons réalisé en Val-de-Marne près de 3800 contrôles (chiffres consolidés au 26 août inclus) soit 10% des statistiques au plan national ! 280 contrevenants ont été verbalisés. Nous avons également ordonné la fermeture d’un bar qui ne faisait pas respecter le port du masque et deux autres établissements sont en cours d’examen», chiffre le préfet.
Article mis à jour à 9h vendredi 28 août (revirement sur le port du masque en vélo et jogging)
Donc si je comprends bien l’info, un piéton qui marche sur un trottoir et dépasse la terrasse d’un café restaurant devra porter le masque alors que les clients de l’établissement non : exemple cours de Vincennes à Paris où les cafés ont leur terrasse sur le trottoir. On peut donc en conclure que l’air respiré par les piétons et les clients, de même que les cyclistes circulant sur les pistes cyclables n’est pas le même……
le fait de revenir sur l’obligation pour les cyclistes de le porter de peur d’inciter à l’usage de la voiture pour se déplacer, démontre l’inanité de la mesure.
De plus on oblige à porter le masque à l’air libre en tous lieux et dans les espaces publiques clos, l’entreprise, pour mieux encourager les gens à se libérer de la contrainte à domicile, espace privé clos dont on nous affirmait lors du pic épidémique qu’il constituait un foyer de sur-contamination lorsqu’il était partagé par plusieurs personnes !
Doit-on en conclure que ce gouverne-ment incite la population à des comportements à risques !
Veut-il lutter comme il le prétend contre une prétendue deuxième vague ou cherche-t-il à accroitre le nombre de contaminés en plus de ceux , asymptomatiques, révélés par l’augmentation des tests de dépistages ?
Vos arguments sont très étranges au vu de l’accélération de l’épidémie. D’abord parce que le covid peut être présent dans l’air, mais que le risque de contamination est bien supérieur pour le passager entassé dans un RER que pour un cycliste.
Votre commentaire sur la dualité domicile/lieu de travail est inepte car il n’a pas jamais été question de port du masque au domicile.
Quant à votre conclusion, elle confirme les délires complotistes auxquels vous donnez libre cours dans votre commentaire.
je comparais la différence dans l’application du port du masque aux piétons et cyclistes circulant dans un même secteur à proximité de terrasse de cafés et vous lisez passagers du RER. Vous ne comprenez pas que si il y a risque de contamination dans l’entreprise et plus encore à l’air libre, alors il y a risque de contamination dans le domicile puisque qu’environnement clos.
Si le coronavirus flotte dans l’air, il peut se déposer sur tout support ; c’était l’un des arguments avancé pour, par exemple, préconiser de laisser ses courses pendant une certaine durée avant que de les consommer ou de désinfecter rues, poignées de portes et j’en passe…..
J’espère que vous décontaminez vos vêtements après être sorti sous protection de votre masque…..
C’est donc un délire complotiste que de rappeler qu’il a été confirmé lors du pic épidémique qu’il y avait eu sur-contamination au sein de certaines familles du fait du confinement ?
En bref vous lisez sans comprendre l’argument que vous qualifiez d’étrange tout en le déformant…..
Je pose des question, vous lisez des affirmations.
Vous ne pratiquez pas le “délire complotiste”, vous êtes adepte de la déformation des propos tenus et obéissez “moutonnement” à la propagande médiatique qui traite de complotisme toute critique ou question embarrassante posée.
Aucune base scientifique pour le port en plein air. De l’autoritarisme, de la magie…qui renforcent les négationnistes et complotistes.
il faudrait plutôt expliquer comment mieux porter le masque là où il est utile comme moyen de prévention!
En colère contre la restriction de nos libertés pour rien (masques en plein air partout en petite couronne même quand c’est désert), je me suis rendu compte que je portais mal le masque en intérieur comme beaucoup de gens. En tout cas, il faut changer le masque régulièrement ce que peu font!
Gratuité des masques à l’école, laissez nous vivre dehors!
Qu’est ce qu’on entend par plein air ??? Une rue commerçante ! une rue non commerçante!
Quel est le nombre de piétons déterminant le port du masque. Il y a eu le même problème de la liberté individuelle lorsque le port de la ceinture fut rendu obligatoire. Les résultats du nombre de morts ont confirmés l’intérêts de cette obligation: qui concernait uniquement celui qui mettait sa ceinture. Aujourd’hui le masque protège (pas à 100%) celui qui le porte et les autres usagers. Ce n’est plus un intérêt individuel mais collectif.
Le port du masque obligatoire en plein air est une aberration épidémiologique et une forfaiture démocratique ! Jusqu’où va t-on descendre au prétexte de lutte contre le coronavirus ?
Tout à fait d’accord !
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