Santé | Ile-de-France | 13/03/2021
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Covid-19 Ile-de-France: trois patients transférés à Nantes, Angers, Le Mans

Covid-19 Ile-de-France: trois patients transférés à Nantes, Angers, Le Mans © Pixabay

Trois premiers patients Covid-19 en réanimation d’Ile-de-France ont été transférés samedi par hélicoptère vers des hôpitaux de Nantes, Angers et du Mans, a indiqué l’Agence régionale de Santé (ARS).

Selon l’ARS d’Ile-de-France, trois autres patients seront transférés dimanche, deux vers la Nouvelle-Aquitaine et un vers les Pays-de-la-Loire. 

Pour que ces patients puissent être transférés, il faut “qu’ils soient dans un état stable” et que “les familles aient donné leur accord”, a souligné Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis), d’où est parti un des patients samedi. 

Les transferts de samedi et dimanche sont “à la marge”, reconnait-on à l’ARS, mobilisée avant tout ce week-end sur la poursuite de la campagne de vaccination en Ile-de-France.

Si elle était décidée par les autorités, une évacuation plus importante de patients par TGV n’aurait lieu qu’en “milieu de semaine prochaine” car il y a “une énorme logistique à mettre en place”, a expliqué M. Adnet.

A la SNCF, où il faut entre 48 et 72 heures pour équiper une rame, on indiquait vendredi soir qu’aucune commande officielle n’avait encore été passée.

Lors de sa conférence de presse jeudi, le ministre de la Santé Olivier Véran avait indiqué que les autorités sanitaires se préparaient à transférer “des dizaines, voire des centaines” de patients des services de réanimation d’Ile-de-France.

La situation des hôpitaux franciliens est particulièrement tendue. Selon l’Agence régionale de santé, 1.082 malades étaient hospitalisés vendredi en réanimation dans la région la plus peuplée du pays.

Vendredi, Jean Castex avait estimé qu’il fallait se “tenir prêt à tout moment à prendre des mesures” supplémentaires. Pour l’heure, l’exécutif a écarté le reconfinement le week-end ou complet en Ile-de-France.

Le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, avait affirmé de son côté qu’il y avait “entre 20 et 30% de déprogrammation” des activités non urgentes pour faire de la place aux patients Covid. 

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