Santé | | 24/10/2022
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Covid-19 : la plainte de l’Ordre des médecins contre Christian Perronne rejetée en première instance

Covid-19 : la plainte de l’Ordre des médecins contre Christian Perronne rejetée en première instance © Daniel Roberts

La plainte déposée en décembre 2020 par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) contre le professeur Christian Perronne, ancien chef de service à l’hôpital Raymond Poincarré de Garches, pour des propos controversés sur l’épidémie de Covid-19, a été rejetée en première instance. Le Cnom va faire appel.

“La plainte du conseil national de l’Ordre des médecins est rejetée”, a tranché la chambre disciplinaire du conseil régional d’Ile-de-France, dans une décision rendue publique vendredi et dont l’AFP a obtenu copie lundi. Contacté, le Cnom a indiqué son intention de faire appel “dans les meilleurs délais”. 

Il y a près de deux ans, le Cnom avait examiné une série de plaintes ou de signalements visant des médecins, pour des faits ou propos tenus publiquement sur la pandémie de coronavirus.

Il avait décidé de saisir les chambres disciplinaires de première instance de plaintes, ou de s’associer à une plainte en cours à l’égard de six médecins, dont l’infectiologue Christian Perronne, alors chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).

Dans sa plainte, le Cnom dénonçait ses “propos outranciers contraires à tout principe de dignité” , ainsi qu’à “plusieurs règles de la déontologie médicale”, et l’accusait d’avoir “fait courir un risque injustifié” aux patients par sa défense de l’hydroxychloroquine.

Des arguments balayés par la chambre disciplinaire, qui a estimé que les prises de position du Pr Perronne “n’ont pas mis en danger l’action entreprise par les pouvoirs publics”, ni promu “un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé”.

Affirmant que ce “spécialiste internationalement reconnu” était “légitime” à s’exprimer sur le sujet et “en avait même l’obligation”, l’instance souligne que le mis en cause n’a pas “appelé à la violence, ou incité à la haine, ou eu un discours -antivax-“ et qu’il n’a pas non plus “gravement mis en cause des confrères”.

Infectiologue controversé, Christian Perronne a été démis de ses fonctions de chef de service fin 2020 suite au dépôt de la plainte du Cnom.

Depuis 2020, l’AFP Factuel et de nombreux autres médias ont consacré plusieurs articles de vérifications à certaines des déclarations du Pr. Perronne sur la vaccination anti-covid, dans lesquels de nombreux scientifiques ont réfuté ses propos.

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