| Hauts-de-Seine | 05/12/2022
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Hauts-de-Seine : le secrétaire départemental Sud Poste 92 relaxé

Hauts-de-Seine : le secrétaire départemental Sud Poste 92 relaxé © Jacqueline Macou

Le secrétaire départemental SUD Poste 92, Gaël Quirante, a été relaxé lundi par la cour d’appel de Versailles après avoir été condamné en 2019 à de la prison avec sursis pour “vol avec violence” en 2018 lors de la longue grève des postiers du département.

Une cadre l’accusait de l’avoir poussée et de lui avoir arraché des mains son téléphone professionnel en mai 2018, alors qu’un groupe de grévistes cherchait à pénétrer dans le bureau de poste de Neuilly-sur-Seine. 

Des accusations que M. Quirante niait fermement.

Il avait été condamné pour ces faits par le tribunal correctionnel de Nanterre à trois mois de prison avec sursis en décembre 2019.

Mais la cour d’appel a estimé que la procédure avait été “entachée gravement par un non-respect des principes fondamentaux de la procédure pénale”, selon son arrêt rendu lundi et consulté par l’AFP. 

“Aucune investigation n’a été menée par les enquêteurs, lesquels se sont contentés de recueillir les seuls éléments apportés par les plaignantes et par des membres du personnel encadrant de La Poste”, a détaillé la cour d’appel, rappelant “le contexte très particulier dans lequel intervenaient les plaintes”, à savoir un conflit social de longue date.

“Au lieu de réprimer l’action collective des syndicalistes, La Poste devrait discuter, négocier et améliorer les conditions de travail de nos collègues”, a réagi M. Quirante auprès de l’AFP.

M. Quirante avait été licencié pour faute grave en mars 2018, sur la base d’une condamnation à 1.500 euros d’amende avec sursis pour “séquestration” de cadres en 2010, déjà au cours d’une grève.

C’est ce licenciement, décidé contre l’avis de l’inspection du travail, qui avait allumé la mèche du conflit social. Les revendications s’étaient ensuite étendues aux conditions de travail et un conflit dur s’était engagé.

La grève avait duré 16 mois dans les Hauts-de-Seine, entre mars 2018 et juillet 2019.

Contacté par l’AFP, l’avocat des parties civiles n’était pas joignable dans l’immédiat. 

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