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Alors que 10 villes de l’intercommunalité Grand-Orly Seine Bièvre ont fait le choix de quitter le Sedif pour créer une régie publique de l’eau, Valenton a pour sa part fait le choix de rejoindre le Sedif dès le 1er janvier 2025, après avoir quitté le réseau d’Eau du Sud Parisien.
Cela porte à 134 le nombre de communes membres du Syndicat des eaux d’Ile-de-France, en charge de la production et distribution de l’eau potable du tiers de la population francilienne. Concrètement, le syndicat est responsable de la captation de l’eau (notamment dans la Seine et la Marne), de son traitement et de sa distribution via les canalisations. Le syndicat, dirigé depuis quarante ans par André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux, existe depuis 1923. Les opérations, elles, sont déléguées à l’entreprise Veolia (et ses ancêtres) depuis toujours.
“Les habitants de Valenton bénéficieront en 2030-2032 d’une eau de qualité inédite par la connexion avec l’usine de la ville voisine de Choisy-le-Roi”, promet le Sedif, grâce à “la construction dans les usines de nouvelles unités de traitement membranaire haute performance (technologie mêlant nanofiltration et osmose inverse basse pression) pour éliminer les nouveaux polluants” comme les “résidus de médicaments, perturbateurs endocriniens, microplastiques, PFAS”, détaille le syndicat. “L’eau délivrée sera aussi beaucoup moins calcaire et à terme sans chlore”, ajoute le Sedif.
Le projet de filtration par osmose inverse avait suscité un vif débat l’année dernière. Pour en comprendre les enjeux, lire : Eau potable en Ile-de-France : sortir ou pas de la polémique sur l’osmose inverse en 10 questions
“Le Syndicat s’engage également avec une surveillance du réseau en continu grâce à des capteurs de nouvelle génération et une rapidité d’intervention sur les fuites qui permettront d’atteindre un rendement de réseau de 93 % (soit moins de 7 % de pertes en eau), un système de télé-relève rénové avec des compteurs d’eau équipés de modules qui diagnostiquent leur propre panne”, ajoute encore le Sedif.
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