Cette performance transforme les pas d'escrimeurs professionnels et amateurs en notes de musique, faisant de l'espace du Générateur une partition géante et une piste de danse sonore.
Alexandra Riss envisage ses œuvres comme des corps hybrides dont la manipulation leur insuffle une fonction qui aboutit à une forme performative. Son univers esthétique s’inscrit dans un système de métaphores mêlant la mythologie grecque à l’athlétisme professionnel, le conte à l’univers domestique, le rituel à l’accessoire chamanique.
Dans Antiphona, la pratique de l’escrime devient un dispositif sonore permettant aux escrimeurs de composer une mélodie en fonction de leur déplacement.
Chaque joueur se voit attribuer la gamme ascendante ou descendante de do majeur et leurs mouvements sont transcrits musicalement en temps réel. L’artiste a associé la répétition de “l’attaque et la parade” à la notion “d’appel et de réponse” qui existe en musique sous le nom d’Antiphonie (en latin Antiphona) qui signifie “deux solistes chantant alternativement une suite de versets”.
L’organisateur est : Le Générateur