La politique mise en œuvre par le gouvernement menace le budget de la ville et sa capacité à maintenir un service public de qualité tout en investissant dans les équipements publics nécessaires pour accompagner le projet des Ardoines. Le maire, Pierre Bell-Lloch, demande un moratoire à l’État. Il invite les Vitriotes et les Vitriots à une réunion publique jeudi 13 mars à partir de 18h30 à l'hôtel de ville et à signer la pétition "Des écoles plutôt que des missiles".
À Vitry, le service public municipal est un pilier de notre ville populaire en pleine expansion. Pour la commune et en moins de dix ans, 70 millions d’euros de dotations ont été supprimés par les gouvernements successifs. Pourtant, la ville continue de se développer pour accueillir de nouveaux habitants en transformant les quartiers Gare et Ardoines. Une école ouvrira ses portes en septembre rue du Bel-Air et une deuxième devait être mise en travaux mais…
Le budget communal, s’annonçant réduit encore de 3 millions pour 2025 par le gouvernement, n’y suffit plus !
‟Un groupe scolaire accueillant 500 élèves, prenant en compte la hausse des coûts de construction et les nouvelles réglementations, coûte 20 millions d’euros d’investissement auxquels doivent s’ajouter 1,8 million de frais de fonctionnement annuel, soit l’équivalent du coût de deux missiles, souligne le maire, Pierre Bell-Lloch. De plus, 80 milliards d’euros de dividendes supplémentaires ont été versés aux actionnaires en 2024 et plus de 15 milliards d’euros supplémentaires ont été consacrés à l’armée ces dix dernières années.”
Cette politique guerrière, couplée à l’austérité, a un prix : moins de logements pour les habitants, de places à l’école pour les enfants et près d’un demi-milliard d’investissement en moins pour l’économie municipale.
‟À Vitry, comme en France, nous voulons des moyens pour des écoles plutôt que des missiles, défend le maire, Pierre Bell-Lloch. Afin de garantir à nos concitoyens un service public communal minimum et de participer au développement de notre pays, nous avons besoin d’autres choix politiques de nos gouvernants. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de ne pas sacrifier l’éducation de nos enfants pour financer les guerres, de revenir sur les économies pesant sur les collectivités et de mettre en place un budget de relance de l’économie.”
L’organisateur est : La ville de Vitry-sur-Seine