Nous devons aujourd’hui faire face simultanément aux défis écologiques inédits et à une explosion des inégalités. Alors faut-il choisir son combat ? Notre génération contre celles à venir ? Sauver la planète ou les pauvres ?
Nous invitons chacun-e à débattre et à réfléchir pour s’y préparer à notre monde car devons faire face simultanément à des défis écologiques inédits et à une explosion des inégalités. Pour la transition écologique et sociale, vers une civilisation du « bien-vivre » où la fin de la croissance obligera à un véritable partage des richesses. En précarisant encore davantage les précaires, la crise écologique affaiblit chaque jour plus notre pouvoir d’agir et contribue à la concentration du pouvoir politique dans les mains de l’oligarchie. Un cercle vicieux s’est installé où les riches détruisent la planète en devenant sans cesse plus puissants et plus indifférents au sort des pauvres et de la nature. Les inégalités environnementales renforcent les inégalités de classes, l’impact du réchauffement des températures mais aussi celui des pollutions pèsent davantage sur les quartiers populaires et les pauvres.
L’inégalité accentue la concurrence des statuts sociaux et l’anxiété, qui induit l’individualisme, le matérialisme et le consumérisme, et donc la surconsommation et le gaspillage. Les habitants des pays développés les plus inégalitaires consomment plus de viande et d’eau, ils produisent plus de déchets et prennent plus l’avion, ils ingurgitent plus de dépenses publicitaires. L’inégalité engendre la frustration et favorise donc l’endettement.