C'est à partir des années 1980 que les ravages de l’héroïne se démocratisent, jusque dans les banlieues, avec son lot de vies foutues en l'air par dépendance, overdose et encore maladies transmissibles par le sang comme l'hépatite ou le Sida. Réalisé à Orly, le documentaire Ces jeunes qui tombent sera projeté en avant-première à l'occasion d'une projection débat ce samedi 22 octobre à 20h au centre Aragon-Triolet, avant sa diffusion sur France 3 lundi 24 octobre.
Le documentaire retrace le parcours d’un ancien éducateur spécialisé d’Orly, Azzedine, qui revient, trente ans après sur cette décennie en interrogeant ses acteurs et ses témoins. A la fois
quête personnelle et enquête de terrain, le film amène Azzedine à confronter ses propres souvenirs à ceux des acteurs et témoins impliqués : toxicomanes, familles, représentants sociaux, judiciaires, médicaux. Il prolonge la réflexion auprès d’un sociologue et d’un historien pour éclaircir les raisons de fond de ce drame.La projection sera suivie d’un débat et d’échanges avec des spécialistes et témoins de l’époque. Seront présents Christine Janodet, actuelle maire d’Orly qui était à l’époque animatrice groupes parents, Farid Radjouh, qui était adjoint au maire en charge de la jeunesse, Alexandre Marchant, historien, Michel Kokoreff, sociologue, Albert Herskowicz, médecin, Didier Touzeau, médecin, Fabrice Olivet, militant associatif et Anne Coppel, ethno-sociologue, aux côtés d’autres témoins : Kako, Kamel, Malika, Véronique, Zouber…
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