Annie Thauront et Thomas Le Roux présenteront l’engagement de François-Vincent Raspail et de ses fils dans la lutte contre les pollutions industrielles
À l’heure de l’industrialisation de la banlieue parisienne, l’expérience de vie cachanaise et arcueillaise a poussé François-Vincent Raspail et ses fils à écrire et agir pour la préservation de l’environnement et critiquer les collusions du monde politique avec les industriels.
À l’été 1880 la canicule sévit et Paris et les communes voisines suffoquent, submergées par des odeurs putrides. Émile Raspail, élu maire d’Arcueil-Cachan en 1878, fait paraître en octobre 1880 son ouvrage Les odeurs de Paris. Il y dénonce l’existence sur sa commune, aux Hautes-Bornes (aujourd’hui le Chaperon Vert à Arcueil), d’une usine de fabrication de sulfate d’ammoniaque à partir des vidanges parisiennes, à l’origine de ces nuisances olfactives, et en souligne l’aspect néfaste pour la santé des habitant·es.
La conférence montrera comment la famille Raspail a été à la pointe de la lutte contre les pollutions industrielles au XIXe siècle.
L’organisateur est : Collectif Maison Raspail