| Gentilly | 01/02/2019
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Histoires de prostitution dans les années 1970 à la Maison Doisneau de Gentilly

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  • Histoires de prostitution dans les années 1970 à la Maison Doisneau de Gentilly
  • Du 25 janvier au 21 avril 2019
  • 1 Rue de la Division du Général Leclerc, 94250 Gentilly, France
    Gentilly
  • Gratuit 0 EUR
Histoires de prostitution dans les années 1970 à la Maison Doisneau de Gentilly © Jane Evelyn Atwood

Avec « Histoires de prostitution, Paris 1976-1979 », la Maison de la Photographie Robert Doisneau, à Gentilly, consacre sa nouvelle exposition à Jane Evelyn Atwood. La vie nocturne parisienne est la toile de fond du travail de cette artiste américaine qui n’était pas encore photographe lorsqu’elle arrive à Paris en 1971. « J'ai voulu connaître les prostituées et la photographie devint un moyen d'y parvenir. »

Au cours de l’année 1976, elle achète un premier « vrai » appareil photo et se lie d’amitié avec Blondine ainsi que d’autres prostituées de la rue des Lombards. Par bribes photographiques, elle entre progressivement dans la vie de Barbara, transgenre de Pigalle.  « Jane Evelyn Atwood est fortement inspirée par Diane Arbus, qui s’intéresse à l’Amérique décalée, à l’Amérique en marge. Quand elle arrive en France, elle est très réceptive à cette marginalité », explique Michaël Houlette, directeur de la Maison Doisneau.

Travaillant le jour à la Poste, Jane Evelyn Atwood passe pendant près d’un an toutes ses nuits en compagne de Blondine, Miranda, Nouja, Ingrid… « La relation avec les trans n’était pas la même qu’avec Blondine et les prostituées de la rue des Lombards. Les trans étaient souvent droguées tandis que les prostituées, pas du tout et j’avais avec elles de vraies conversations », écrit la photographe.

C’est dans la rue, dans les bars et les chambres de passes qu’elle déploie ses premières histoires en images, rendant compte d’un quotidien en marge. Sans le savoir, Jane Evelyn Atwood signe alors ses premiers reportages et débute une œuvre poignante, guidée par les rencontres et la nécessité de « capter la dignité humaine ».

L’exposition a été conçue à partir de la série Rue de Lombards réalisée entre 1976 et 1977 et la série Pigalle People réalisée entre 1978 et 1979. L’exposition Pigalle People a été présentée une première fois à Arles en 2018 et a été produite dans le cadre de l’édition 2018 des Rencontres de la Photographie, Arles, France.

Ouverture : du mercredi au vendredi de 13h30 à 18h30, samedi et dimanche de 13h30 à 19h, fermée les jours fériés. Entrée libre.

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