| Nogent-Sur-Marne | 01/02/2019
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« La vérité n’est pas la vérité » : les sorcières envahissent la Maba à Nogent-sur-Marne

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  • « La vérité n’est pas la vérité » : les sorcières envahissent la Maba à Nogent-sur-Marne
  • Les jours de la semaine (sauf le mardi) de 13h à 18h, les samedis et dimanches, de 12h à 18h.
  • Maison d'Art Bernard Anthonioz, Rue Charles VII, Nogent-sur-Marne, France
    Nogent-Sur-Marne
  • Gratuit 0 EUR
« La vérité n’est pas la vérité » : les sorcières envahissent la Maba à Nogent-sur-Marne © Aurélien Mole

« La vérité n’est pas la vérité » propose un parcours jouant de l’imagerie traditionnelle de la sorcière pour y interroger de façon sous-jacente la violence du monde contemporain : réchauffement climatique, libéralisme économique, rejet de la différence. Au sein de la Maison d'Art Bernard Anthonioz (Maba), l’exposition raconte différentes histoires de sorcières à travers des dessins, installations, photographies et vidéos.

Au fil des siècles, les sorcières n’ont été rien d’autre que des femmes qui dérangeaient et dérogeaient à un certain ordre social. Il fallait trouver un bouc émissaire à certaines situations de tensions sociales, et la femme libre car célibataire, veuve, homosexuelle était une victime toute désignée. En 2019, les mouvements #metoo et #balancetonporc montrent que la parole des femmes dérange encore.

« L’exposition part de ce contexte particulier de la libération de la parole des femmes. C’est l’occasion de parler de l’imagerie de la sorcière telle que la culture populaire et les contes, mais de voir aussi en quoi les œuvres des artistes présentés répondent aux enjeux et aux questionnements autour de l’écologie, de l’économie, de la maîtrise du corps des femmes et également de l’espace des femmes », explique Caroline Cournède, directrice de la Maba et commissaire de l’exposition.

Ilanit Illouz propose une réflexion sur la transformation de la matière et son rapport aux éléments naturels tandis que Nina Canell introduit une discussion à propos de la circulation d’énergie dans l’œuvre « Perpetuum Mobile », avec des sacs de ciment qui vont se transformer par le vapeur d’eau au fur et à mesure de l’exposition. Jonathan Martin, lui, évoque, dans Geli, l’esprit de la nouvelle vague, en filmant des femmes dans leurs actions quotidiennes. Gaia Vincensini, Marijke De Roove et Meris Angioletti font écho aux questionnements soulevés par « La vérité n’est pas la vérité ».

Artistes : Meris Angioletti, Nina Cannell, Ilanit Illouz, Jonathan Martin, Marijke De Roover, Gaia Vincensini. Comissaire: Caroline Cournède.

Entrée libre.

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