La conférence relate le combat d’Émile Raspail, l’un des tout premiers maires de sensibilité écologiste, pour obtenir, en vain, la fermeture de cette usine. Entrée libre
Été 1880. La canicule sévit et Paris et les communes voisines suffoquent, submergés par des odeurs putrides.
Émile Raspail, élu maire d’Arcueil-Cachan en 1878, fait paraître en octobre 1880 son ouvrage Les odeurs de Paris. Il y dénonce l’existence sur sa commune, aux Hautes-Bornes (aujourd’hui le Chaperon Vert à Arcueil), d’une usine de fabrication de sulfate d’ammoniaque à partir des vidanges parisiennes, à l’origine de ces nuisances olfactives, et en souligne l’aspect néfaste pour la santé des habitant·es.
Conférence animée par Annie Thauront,
L’organisateur est : Les Ateliers du Val de Bièvre