« Danser au Congo, c’est se battre deux fois. » DeLaVallet Bidiefono
Entre tradition et modernité, la République du Congo connaît depuis peu une renaissance artistique après trente ans de conflits armés. Chorégraphe engagé dans cet élan, DeLaVallet Bidiefono a inauguré en 2015, à Brazzaville, l’Espace Baning’Art, premier lieu indépendant dédié à la création.
Habitué du Théâtre Paul Éluard, il revient avec Monstres / On ne danse pas pour rien, afin d’évoquer ce rêve de construction devenu réalité. Construction individuelle mais aussi construction de ce lieu de vie, d’échanges, d’explorations. Sur une scène rappelant un chantier, dix danseurs interprètent une chorégraphie puissante, accompagnés en live par trois musiciens multi-instrumentistes : guitare, basse,percussions et chants.
Puisant dans l’énergie de cette aventure, DeLaVallet imagine cette danse de groupe, rempart contre le renoncement et porteuse d’espoir.