Artiste japonais né en 1976, Meiro Koizumi s’intéresse aux figures de soldats, de guerriers traditionnels ou modernes comme le samouraï ou le kamikaze. Il est actuellement en résidence au Mac/Val et en a profité pour s'interroger sur l'impact de la propagande sur l'engagement militaire des jeunes.
“Après des études à l’International Christian College de Tokyo (1996-1999), il a poursuivi sa formation au Chelsea College of Art and Design de Londres (1999-2002) et à la Rijksakademie van beeldende kunsten d’Amsterdam. Cette confrontation directe avec la culture européenne durant ses études l’a conduit à concentrer son travail principalement sur le questionnement de son identité. À travers différents médiums comme la vidéo, l’installation, la photographie ou le collage, Meiro Koizumi explore les tabous de la société japonaise et ses traumas enfouis, puisés dans l’histoire du pays. Il sonde également les non-dits de la seconde guerre mondiale et de la colonisation japonaise.
Depuis de longues années il s’intéresse aux figures de soldats, de guerriers traditionnels ou modernes comme le samouraï, le kamikaze, personnages héroïques encore attachés à la personnalité de l’empereur. À l’occasion de sa résidence au MAC VAL, il tente de décrypter les motivations et les représentations des 16-20 ans et souhaite plus particulièrement interroger l’impact du conditionnement social et de la propagande médiatique sur l’engagement militaire des jeunes.
Souhaitant développer ce projet au Etats-Unis, au Japon et en France, il réalise ici ce travail avec le Service Municipal de la Jeunesse de Chevilly-Larue“, présente le Mac/Val.
L'espace commentaire de cet article est clos.