Rencontre et échanges avec la romancière Leïla Sebbar, franco-algérienne, autour de son récit d’enfance sur le thème de la non-transmission de la langue de ses origines.
Leila Sebbar est une grande romanciere d’origine franco-algerienne qui a passé son enfance et sa jeunesse en Algerie avant de s’installer en France. Dans son premier récité d’enfance “Je ne parle pas la langue de mon père”, elle renoue avec ses origines maghrébines. Une enfance marquée par la figure bien-aimee de son père, instituteur arabe formépour enseigner le français : « Mon père, l’Algérien, le maitre d’école, ne m’a pas appris la langue de son peuple. Il ne m’a pas parléla langue de sa terre, de sa mère. Il s’est tenu loin dans le silence ».
Leila Sebbar pose, à travers son expérience singulière, une question qui concerne de nombreuses familles maghrébines issues de l’immigration : celle de la non-transmission de la langue « maternelle ».
Un entretien animé par le libraire Guillaume Chevalier, et Annick Lorant-Jolly, de la Ligue des droits de l’Homme. Elle sera suivie d’un échange avec la salle et d’une séance de dédicace par l’auteure autour d’un pot convivial.
Ligue des droits de l’Homme
Evénement gratuit