Soirée maghrébine animée par l'orchestre national de Barbès, cabaret-spectacle de la compagnie Jolie Môme, nuit d'electro et banquet méchoui suivi d'un dimanche après-midi de concerts variés : sous le chapiteau du festival Sauve qui pointe, qui se tient du 21 au 23 octobre, la fête battra son plein avec un objectif : sauver le festival Sur les Pointes, menacé.
Au programme de ce weekend, dont les bénéfices reviendront à l’association Kipik, organisatrice des deux événements : une soirée maghrébine le vendredi 21, avec Labess, musiques métissées arabo-berbère, Bania et sa musique diwane (ou gnawa algérienne) dont l’origine vient des esclaves noirs de l’Afrique subsaharienne et, enfin, l’Orchestre national de Barbès.
Le samedi 22 octobre, c’est la compagnie Jolie-Môme qui ouvrira les festivités avec son cabaret-spectacle engagé, qui aborde les thèmes très actuels de la liberté, la fraternité et la solidarité. Suivront l’afro-beat et le funky-rock de Tarsius, le dub d’Echo Doppler et la fanfare du Bœuf des copains. Enfin, après minuit, les DJs de Soulmate Club, Tijo Aimé, Kermit Dee, Djamel Nait et Syna, Behzad et Amarou, proposent une nuit blanche electro.
Pour le dernier jour du festival, un banquet façon méchoui précédera un plateau avec Calamity Street, un trio parisien aux compositions originales mêlant rock, jazz et musique klezmer (tradition musicale des juifs ashkénazes). BB Miles présentera ensuite son “projet afropéen” dans lequel il chante le métissage des cultures par la rencontre de la musique et de la danse. L’émir Tatane et Pépin finiront le programme musical avant que le collectif des Hommes d’Argile ne donnent vie aux marionnettes du spectacle Citron. Tarifs : de libre à 15 euros en fonction des événements.
L'espace commentaire de cet article est clos.