La course folle de Tim Dup, son 3ème opus, promet de faire danser les beaux jours au-delà de l’été ! L’album est un concentre de gourmandises. On y retrouve une plume ciselée. On y découvre une voix affranchie de son air juvénile, maitrisée de plus belle.
Tim Dup a ce don de nous emmener dans le royaume de la métaphore. « Je distille le jour, j’alambique les nuages ». Il teinte aussi sa musique d’une liberté nouvelle. L’artiste accorde désormais son piano solitaire aux échos d’autres musiciennes, d’autres musiciens : cordes, harpe, flûte, guitares, rythmes, basse électrique, et deux pianistes de génie, Thomas Enhco et Alexandre Tharaud. Il unit sa voix à celles de trois femmes artistes, Anaïs Dumoustier, pour la première fois chanteuse, Aurèlie Saada et Marguerite dite Saane.
Chaque titre raconte un fragment d’histoires, chaque chanson scande des images de cinéma. Tim Dup poétise l’amour et nous promène dans la chaleur des villes italiennes, des hauteurs de Naples et de Montecalvario, jusqu’aux souvenirs d’enfance par les chemins de Toscane
Cet album est ne pendant le premier confinement, entre les fruits naissants du vignoble, le soleil généreux du printemps et l’immobilité suggérée.
En première partie, le jeune parisien Hugo Pillard : réalisateur de clips (dont ceux de Tim Dup) malaxe une pop aussi mélancolique que sautillante, sur des chorégraphies loufoques.
L’organisateur est : Mairie Joinville-le-Pont