Objets sonores, corps sonores, partition, interprète et interprétation, écoute et jeux sont aux prises avec une ambiguïté inhérente à la création en art sonore, qui propose des œuvres mutables, toujours en mouvement.
L’horizon des évènements désigne la limite ultime où la lumière reste visible aux abords des trous noirs. L’horizon des évènements est le seul moyen de repérer lesdits trous noirs. Il s’agit d’un point limite, d’un point de basculement qui peut métaphoriquement représenter l’œuvre plastique sonore, sur le seuil.
Les productions plastiques des artistes sonores sont insaisissables. À la manière des specifics objets théorisés par Donald Judd, ils ne sont jamais vraiment des sculptures ou des installations, des objets picturaux ou graphiques. De la même manière, ils n’engagent jamais complètement ce que l’on considère traditionnellement comme une performance. Ils sont tout cela à la fois, autant qu’autre chose. Ils sont des objets hybrides, métis, sans assises fixes. Leurs spécificités sont d’être transdisciplinaires d’une part, et d’être fluides d’autre part : ils sont pris dans le flux des sons à venir ou des sons récoltés, ou celui de l’activation qu’ils supposent ou dont ils sont le témoignage.
Ces œuvres sonores sont des « ruines à l’envers », des objets qui promettent une potentialité de choses à construire.
Entrée libre et gratuite.
L’organisateur est : Aponia, Centre d’Art Contemporain