Du personnel pour nettoyer, des remplaçants en cas de prof absent, une organisation en demi-groupe pour limiter les concentrations d’élèves dans les établissements… Voilà quelques unes des revendications portées ce mardi 10 novembre par les groupes d’enseignants venus de différents départements franciliens pour manifester à proximité du ministère de l’Education nationale/.
Un mouvement de grève nationale enseignante est prévu ce mardi 10 novembre pour réclamer une nouvelle organisation préventive à l’épidémie de coronavirus. En Val-de-Marne, un premier rendez-vous est donné le matin avant une manifestation parisienne l’après-midi.
A Champigny-sur-Marne, les enseignants de Willy Ronis annoncent être à nouveau en grève ce lundi et appellent les parents à une opération collège mort ce mardi.
La période des vacances de la Toussaint a fait drastiquement chuté le nombre de cas de Covid parmi les élèves et enseignants. Alors que 2450 élèves d’Ile-de-France étaient Covid positifs à la veille des vacances (0,1% des effectifs), le nombre est passé à 692 en date de ce jeudi 5 novembre. Détail des écoles, classes…
Alors que les professeurs de nombreux collèges et lycées avaient débrayé depuis la rentrée du 2 novembre pour exiger une application effective du protocole sanitaire renforcé, passant notamment par un enseignement présentiel en demi-groupe, les annonces de Jean-Michel Blanquer en ce sens ont calmé le jeu – au lycée.
L’organisation en demi-groupes a commencé ce mercredi dans plusieurs lycées en attendant un feu vert officiel. Les tensions perdurent ailleurs. Retour sur la mobilisation enseignante mais aussi des parents et des lycéens, et sur le calendrier du protocole sanitaire renforcé.
Au lycée professionnel Louise Michel de Nanterre, pas de blocus en vue par rapport aux mesures sanitaires préventives au coronavirus. Les élèves ont bien constaté la mis en œuvre du nouveau protocole sanitaire, même s’ils ne manquent pas d’en pointer les limites.
« Je suis crevée du visage ! » s’exclame Madeleine, 7 ans, quand on lui demande si le masque ne l’a pas trop gênée pour cette rentrée à l’école de l’Hôpital Saint-Louis, dans le dixième arrondissement parisien.
Alors que les professeurs d’une vingtaine de collèges et lycées du Val-de-Marne sont en grève ou droit de retrait depuis ce lundi pour contester les modalités d’application du protocole sanitaire, des délégués syndicaux annoncent avoir obtenu le passage en demi-groupe dans plusieurs lycées.
Devant l’école de la Cité Verte de Sucy-en-Brie ce mardi matin, les voix d’enfants résonnent plus faiblement que d’habitude. Un effet sourdine lié à la multitude de masques apparue sur ces petits visages. Pour les parents comme pour les écoliers, cette rentrée est bien singulière.
“Le Covid ne s’arrête pas aux portes du lycée !”, “Pas assez de lits, pourquoi rester ici ?”, “Balance ton protocole sanitaire” peut-on lire devant les porte du lycée Turgot (Paris III). Juchés sur des poubelles, les lycéens ont protesté ce mardi contre les conditions de mise en application du protocole sanitaire.
Rosa Parks à Gentilly, Dulcie September à Arcueil, Darius Milhaud et Cron au Kremlin-Bicêtre, Blum et Gutenberg à Créteil, Politzer, Vallon à Ivry, Brossolette à Villeneuve-Saint-Georges, Jean Macé à Vitry-sur-Seine, Branly Nogent… les professeurs de collèges et lycées du Val-de-Marne se sont mis en grève ou droit de retrait ce lundi et prévoient de reconduire…
(Chiffres mis à jour à 17h suite à chiffres corrigés de l’AC Versailles) Le ministère de l’Education nationale et les académies ont fait état ce vendredi d’un millier de classes fermées en France et d’une vingtaine d’établissements scolaires.
A Gentilly, un collectif composé de parents d’élèves et enseignants a décidé de ne plus rien laisser passer. Ils organisent un rassemblement ce vendredi.