C’est ce vendredi à partir de 10 heures que le centre municipal de santé de la rue Jules Guesde d’Alfortville, premier centre de vaccination Covid-19 de centre-ville à ouvrir en Val-de-Marne après le site hospitalier du CHU Mondor Créteil, va commencer à vacciner. Parmi les premiers patients attendus : Olivier Dosne, le maire de Joinville-le-Pont.
Le nouveau bâtiment RBI (Réanimation Bloc Interventions) du CHU Henri Mondor, qui doit porter le nom de Reine Melesan en hommage à l’infirmière de Chenevier décédée de la Covid-19 lors de la première vague, devrait ouvrir d’ici à la fin du mois au lieu de ce lundi 4 janvier, en raison de plusieurs problèmes électriques.
La mairie de Paris espère d’ici la fin de la semaine des “réponses” et un “go” de l’Etat sur la mise en place de “vaccinodromes” dans la capitale contre le coronavirus, a déclaré à l’AFP l’adjointe à la Santé d’Anne Hidalgo.
Le coup d’envoi des premières vaccinations de soignants en Val-de-Marne a été donné ce mardi 5 janvier à midi au CHU Henri Mondor, à l’espace culturel Nelly Rotman. Plusieurs villes sont aussi dans les starting-blocks. Point à Mondor et en, Val-de-Marne.
“Déjà qu’habituellement on manque de place!”: les patients atteints du Covid-19 se font certes moins nombreux en cette veille de Noël qu’au printemps ou en novembre, mais le virus continue de “tout compliquer” aux urgences de l’hôpital Saint-Camille à Bry-sur-Marne, près de Paris.
Les premières vaccinations contre le coronavirus débuteront dimanche en France, comme dans toute l’Europe. “Quelques dizaines de résidents” de “deux ou trois” établissements pour personnes âgées seront dans un premier temps concernés par cette campagne vaccinale au protocole strict, qui sera ensuite élargie progressivement en janvier.
Les 45 pages du guide destiné à organiser la campagne de vaccination contre la Covid-19 ont été publiées ce mardi et l’injection du vaccin Pfizer-BioNTech à des premiers usagers est attendue dès ce dimanche. En amont, c’est une logistique matérielle, humaine et éthique qui s’organise dans les établissements.
L’AP-HP (Assistance publique des hôpitaux de Paris) a annoncé jeudi avoir mis fin aux fonctions de chef de service de l’infectiologue Christian Perronne, pour avoir notamment affirmé que les malades du Covid représentaient une aubaine financière pour les médecins, “des propos considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce”.
Alors que les premières vaccinations sont attendues en France fin décembre début janvier, la stratégie se met en place en Val-de-Marne. Explications avec Eric Véchard, directeur de la délégation Val-de-Marne de l’Agence régionale de santé (ARS IDF).
Alors qu’un huitième adulte intervenant dans l’école maternelle Pauline Kergomard, qui compte 5 classes, a été testé positif au Covid-19 ce mercredi, les professeurs ont décidé d’exercer leur droit de retrait depuis ce jeudi matin.
Après des années de réduction des effectifs, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) entend profiter à plein du “Ségur de la santé” pour inverser la tendance, avec 1300 créations de postes paramédicaux inscrites dans son nouveau “projet social”, consulté mardi par l’AFP.
Avec 7 adultes testés positifs en une semaine dont 3 Atsem, 1 enseignante et la directrice, la maternelle Pauline Kergomard de Villeneuve-le-Roi, qui compte 5 classes, fait face à des difficultés. Parents et enseignants s’inquiètent et appellent à une fermeture temporaire avec désinfection.
Emmanuel Macron a confirmé vendredi le lancement du vaste projet sur la santé numérique “Paris Santé Campus”, un centre public-privé qui veut faire de la France le “leader mondial” dans ce secteur-clé et qui sera installé dans l’ex-hôpital du Val-de-Grâce.