Lancé sur les routes du Val-de-Marne lundi 18 novembre, le truck du conseil départemental poursuit son périple sur les marchés et devant les gares pour récolter des signatures pour la pétition réclament l’examen d’une loi sanctuarisant le caractère de service public de l’exploitation des aéroports.
Une dizaine d’élus étaient présents ce lundi sur la place Gaston Viens d’Orly pour la première halte du camion-événementiel du conseil départemental du Val-de-Marne qui sillonnera marchés et gares jusqu’à Noel pour récolter des soutiens au référendum contre la privatisation du groupe Aéroports de Paris.
“Il est 11h, et j’ai déjà le contact de cinq personnes”, se réjouit Mireille Rouquet, entrepreneure en communication. Comme elle, des dizaines de nouveaux entrepreneurs se sont retrouvés ce jeudi aux Rendez-vous de l’entrepreneuriat à Orly pour confronter leur projet et développer leur réseau. Des profils variés allant des demandeurs d’emploi aux auto-entrepreneurs en passant…
“Mon travail de rêve ce serait accompagnatrice de personnes à mobilité réduite (APMR) au sein de l’aéroport, mais c’est difficile il y a beaucoup de monde sur leur stand c’est pour ça qu’en attendant j’en profite pour postuler ailleurs”, explique Keltouna, en faisant la queue au coin des missions locales du Val-de-Marne.
299 signatures validées pour 3001 électeurs inscrits, à une signature près, sans doute en cours de validation, Ablon-sur-Seine est la première ville dont les 10% du corps électoral ont participé au référendum-pétition contre la privatisation d’Aéroports de Paris.
Organisé ce mercredi soir par le Forum politique nogentais en partenariat avec 94 Citoyens, le débat entre les députés Carrez (LR) et Saint-Martin (LREM) pour ou contre la privatisation des Aéroports de Paris a été courtois mais cash.
Alors que la participation nationale au référendum pour étudier une loi empêchant la privatisation des Aéroports de Paris vient de passer la barre des 800 000, le Val-de-Marne se mobilise plus que jamais pour accélérer la cadence.
La participation au référendum-pétition national pour empêcher la privatisation des aéroports franciliens reste très en deçà des objectifs à atteindre pour que le projet de loi soit étudié. La dynamique parisienne reste insuffisante pour compenser les départements qui se désintéressent complètement de la question.
Depuis le 29 juillet et jusqu’au 1er décembre, la réfection de la piste 3 de l’aéroport d’Orly fait emprunter aux avions des trajectoires inhabituelles, occasionnant un répit inespéré à certains, qui aimeraient le voir prolonger… tandis que de nouvelles populations survolées fulminent.
En date du 25 août, 21947 habitants du Val-de-Marne, inscrits sur les listes électorales, ont pris part au référendum pour examiner une loi affirmant le caractère de service public national de l’exploitation des aéroports parisiens.
En date du 7 juillet, 15 086 électeurs du Val-de-Marne avaient pris part au référendum réclamant l’examen d’une loi qui affirme le caractère de service public national de l’exploitation des aéroports parisiens. Ceci représente 1,94% du corps électoral du département, contre 1,74% une semaine plus tôt.
Promouvoir le covoiturage, l’autopartage, les accès en circulation douce, aménager les horaires de travail… voilà quelques unes des mesures que peuvent porter les plans de mobilité inter-entreprises d’un même secteur géographique. Autour de l’aéroport d’Orly, huit entreprises viennent de créer une association à cet effet: Orly’Pro’Mobilité.
Les représentants locaux de plusieurs syndicats (CGT, Unsa), collectifs comme la Convergence nationale des services publics et partis politiques de gauche (EELV, PS, PCF, LFI, Generation.S, GRS, GC) se sont réunis ce lundi 1er juillet au soir à Orly pour s’accorder sur une stratégie de mobilisation en vue de faire participer un maximum de citoyens…
Le référendum d’initiative partagée sur le projet de loi «visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris» est disponible en ligne depuis ce jeudi 13 juin et jusqu’au 12 mars 2020.