Ils assurent qu’on leur promettait 2 500 euros pour tabasser une élue dans la rue: trois jeunes hommes ont été condamnés vendredi en Seine-Saint-Denis pour le guet-apens tendu en décembre à une adjointe au maire de Saint-Denis, une nouvelle agression d’édile qui avait choqué l’opinion.
Un élève de 18 ans grièvement blessé mercredi matin dans une “expédition punitive” près de son lycée de Saint-Denis a succombé samedi à ses blessures, deuxième mort violente d’un jeune de cette ville cette semaine, a annoncé la municipalité.
Trois hommes ont été arrêtés mercredi pour l’agression fin décembre dans la rue d’une adjointe au maire de Saint-Denis, qui avait provoqué l’émoi, a indiqué vendredi à l’AFP une source proche du dossier.
Exaspéré, Jérémie Dulin a asséné un coup “ni adéquat, ni légitime”. Le policier l’a reconnu mardi devant les assises de Seine-Saint-Denis, où il est jugé avec deux autres collègues pour des violences policières sur Théo lors de son interpellation.
Il se projetait “grand footballeur” mais depuis son interpellation violente, en 2017, Théo se sent comme “un mort-vivant” qui s’enferme dans sa chambre pour regarder en boucle la même série policière, a-t-il confié lundi devant les assises de Seine-Saint-Denis, où trois policiers sont jugés pour l’avoir violenté lors d’un contrôle d’identité, lui laissant des séquelles…
Toute sa vie, Théo souffrira d‘”incontinence”, ont révélé vendredi des experts médicaux devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, où sont jugés trois policiers pour l’interpellation violente en 2017, lors d’un simple contrôle d’identité. Le jeune homme avait alors été blessé à l’anus par un coup de matraque télescopique.
Ils ont “peur d’avoir des problèmes avec la police”, a confié jeudi un jeune homme pour expliquer l’absence d’autres témoins devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, où trois gardiens de la paix sont jugés pour l’interpellation violente en 2017 de Théo lors d’un contrôle d’identité.
Un visage tuméfié, des vêtements ensanglantés et une victime allongée à même le sol du commissariat : l’enquête de la “police des polices” (IGPN) sur l’interpellation de Théo s’est trouvée au cœur des débats, mercredi, à Bobigny où sont jugés trois policiers.
La Ligue des droits de l’Homme a dénoncé mercredi l’intervention policière “démesurée” ayant provoqué la mort d’un homme qui a reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique, le 4 janvier à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), l’association demandant un “encadrement strict” de l’utilisation de cette arme.
Visé par une enquête du parquet de Créteil, le metteur en scène Philippe Caubère a exprimé ce mardi des regrets d’avoir entamé en 2012, à 61 ans, une relation intime pendant quatre mois avec une mineure âgée de 16 ans, dans un communiqué transmis à l’AFP.
Jolve94, influenceur de 36 ans aux blagues potaches, a été mis en examen ce lundi et placé en détention provisoire. Il est soupçonné de viols commis sur deux jeunes femmes de 22 et 23 ans dans la nuit de vendredi à samedi à Vitry-sur-Seine.
En 2017 à Aulnay-sous-Bois, l’interpellation ultraviolente de Théo, après un contrôle d’identité, avait suscité une forte émotion. Sept ans après les faits, trois policiers, toujours en activité, seront jugés aux Assises de Seine-Saint-Denis à compter de ce mardi 9 janvier.
Un homme de 30 ans est décédé vendredi matin à l’hôpital parisien où il avait été admis jeudi, après avoir reçu une dizaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation par la police à Montfermeil.
Huit jeunes ont été condamnés jeudi à Paris par la cour d’assises des mineurs à des peines allant jusqu’à huit années de prison pour leur implication dans la violente agression du jeune Yuriy en 2021, un verdict jugé “mesuré” pour les parties civiles comme la défense.