Alfortville vient de rejoindre le club des collectivités du Val-de-Marne a avoir pris des arrêtés d’interdiction du glyphosate. Au passage, le maire aussi légiféré sur les mégots et les trottinettes.
Marie Chavanon, maire PS de Fresnes, a pris ce mardi un arrêté municipal pour interdire l’utilisation de produits phytosanitaires contenant du glyphosate ou des perturbateurs endocriniens sur sa commune.
Dans la lignée des quatre maires du département qui ont pris des arrêtés anti-glyphosate, le président du Conseil départemental du Val-de-Marne, Christian Favier, vient de faire de même à l’échelle du département.
Après Cachan et Arcueil, c’est au tour d’Ivry-sur-Seine et de Chevilly-Larue de préparer un arrêté interdisant l’utilisation des pesticides sur leurs territoire.
Ce mardi, trois ministres se sont rendus à l’agence nationale de sécurité sanitaire de Maisons-Alfort pour signer le nouveau plan stratégique pour lutter contre les perturbateurs endocriniens. Les chercheurs de l’Anses s’apprêtent à publier une liste pour informer les consommateurs.
Alors que l’arrêté anti-pesticide du maire de Langouët a été cassé par le Tribunal administratif de Rennes mardi 27 août, des dizaines de villes ont décidé de soutenir la commune bretonne en publiant à leur tour des arrêtés. Dans le Val-de-Marne, Arcueil et Cachan ont lancé l’offensive.
Ce lundi 24 juin, Villejuif actera en Conseil municipal son adhésion à la charte des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens. Il s’agit de la deuxième commune du département à franchir le pas après Fontenay-sous-Bois, signataire depuis septembre 2018. Gentilly suivra dès le jeudi 27 juin.