À l’abri derrière le “Black Wolf”, le blindé de 9 tonnes dernier cri du Raid, une colonne d’hommes en noir casqués et armés progresse lentement vers l’école de police de Draveil (Essonne), théâtre la semaine dernière d’une simulation d’attaque terroriste grandeur nature.
Près de 130 menaces d’attentat via les espaces numériques de travail (ENT) ont visé depuis cinq jours des lycées et collèges, en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et la région Grand-Est, déstabilisant les établissements scolaires au moment où le pays est en alerte maximale après l’attaque de Moscou.
Ce mardi, deux hommes habitant en région parisienne et “susceptibles d’être en lien avec l’auteur de l’attentat” du 16 octobre à Bruxelles, ont été mis en examen.
Avant de comparaître à nouveau, Charaf-Din Aberouz a été placé en détention provisoire pour menaces de mort à l’encontre d’un avocat. Il est le frère aîné de Mohamed Lamine Aberouz, condamné à la perpétuité pour complicité d’assassinat d’un couple de policiers en juin 2016 à Magnanville, au nom de l’État Islamique.
Jugé pour complicité d’assassinat d’un couple de policiers en juin 2016 à Magnanville, au nom de l’État Islamique, Mohamed Lamine Aberouz a été reconnu coupable et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une peine de sureté de 22 ans.
Ce lundi, le procès de Mohamed Laine Aberouz a débuté devant la cour d’assise spéciale de Paris. Il est accusé d’avoir été complice d’un attentat terroriste : l’assassinat d’un couple de policiers, en juin 2016 à Magnanville.