20 000 mineures sont actuellement placées en France sous la protection de l’Ofpra pour les sauver des mutilations sexuelles comme l’excision, qu’elles pourraient subir si elles rentraient au pays. Mais le parcours de reconnaissance de ce risque reste lent, parfois traumatisant pour les petites filles, et n’aboutit pas toujours. Témoignages en Ile-de-France.
La sénatrice EELV Esther Benbassa a dénoncé les conditions de rétention des étrangers lors d’une visite surprise, mardi au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), dans le plus grand centre de rétention administrative (CRA) de France, affecté par un important incendie en janvier.
“Depuis trois mois, j’essaie de me connecter plusieurs fois par jour au site de la préfecture pour avoir un RDV.” Le constat de Karamoko, élève de bac professionnel scolarisé en France depuis 4 ans, illustre l’extrême difficulté des résidents étrangers à obtenir un rendez-vous en préfecture pour mener à bien la régularisation ou la reconduction…
La tension monte à l’intérieur du Centre de rétention administrative (CRA) pour étrangers de Vincennes, alors que la promiscuité demeure malgré l’épidémie de coronavirus. La présence désormais avérée de plusieurs cas met le feu aux poudres.
Un collectif d’une trentaine d’associations* allant du Secours catholique à la Ligue des droits de l’Homme appelle à manifester ce mercredi 9 octobre à 15 heures pour protester contre l’obligation de prendre rendez-vous par Internet sans créneaux suffisants à accorder.
Depuis la mi-juillet, M, étudiante brésilienne en France depuis 2016 et désormais en master spécialisé tout en travaillant dans une grande entreprise, tente désespéramment de prendre un rendez-vous en préfecture pour renouveler sa carte de séjour qui expire fin septembre.
Dans une décision rendue mi-mars, le tribunal administratif de Melun a enjoint le préfet du Val-de-Marne à enregistrer les demandes d’asile de sept personnes qui avaient été incarcérées à la maison d’arrêt de Fresnes après avoir été interpellées à l’aéroport.
Près de 200 lycéens, professeurs et associatifs de différents établissements du Val-de-Marne se sont rassemblés pour soutenir des élèves sans papiers ayant reçu des obligations de quitter le territoire français (OQTF). Avec le réseau éducation sans frontière (RESF94) et la Cimade, ils se présentaient pour la deuxième fois en une semaine face à la préfecture.…