Reconnu coupable de 13 viols et 4 agressions sexuelles, Salim Berrada a pris plus cher en appel qu’à son procès initial. Celui qui a été surnommé “le violeur de Tinder” a été condamné à la peine maximale de 20 ans de réclusion, contre 18 ans en première instance.
Une peine de 18 ans de réclusion criminelle a été requise mardi devant la cour d’assises d’appel du Val-de-Marne à l’encontre de Salim Berrada, “le violeur de Tinder” accusé de viols et agressions sexuelles par 17 femmes.
Un shot de vodka caramel, les jambes qui ne répondent plus, un traumatisme “à vie”. Des 17 femmes qui se sont constituées parties civiles dans le procès en appel du “violeur de Tinder”, Camille (prénom modifié) est la première à avoir témoigné devant les assises, vendredi à Créteil.
Une peine de 28 ans de réclusion criminelle a été requise jeudi contre l’ancien policier Arnaud Bonnefoy, jugé depuis mardi par la cour d’assises de Paris pour le meurtre en janvier 2022 de sa compagne Amanda Glain qui voulait le quitter.
Au sein de la grande prison de Fresnes, se tient l’un des quatre Centres nationaux d’évaluation (CNE) de France, un passage obligatoire de six semaines avant la remise en liberté anticipée de personnes purgeant de longues peines pour des crimes de type viol, violences, meurtre. Reportage.
Deux ans après la mort à Nanterre du jeune Nahel, point de départ d’un semaine d’émeutes à travers la France, deux juges d’instruction ont ordonné que le policier auteur du tir qui a tué l’adolescent le 27 juin 2023 soit jugé aux assises pour meurtre.
Le procès en appel du chanteur marocain Saad Lamjarred, qui devait être jugé à partir de lundi à Créteil pour viol et violences aggravées, a été renvoyé, a appris l’AFP mardi matin de source judiciaire, sans plus de précisions.
Aymane, 15 ans, a été abattu d’une balle à la poitrine dans une maison de quartier de Bondy : la cour d’assises de Seine-Saint-Denis juge depuis lundi un homme de 31 ans pour le retentissant homicide de cet adolescent en février 2021.
Les avocats de la défense au procès aux assises de Seine-Saint-Denis du meurtre de Kevin G. à Saint-Ouen en 2021, sur fond de trafic de drogues, ont essayé mardi dans leurs plaidoiries d’écarter l’intention homicide.
C’est le procès d’un homicide à plusieurs mains, sur fond de guerre des clans du trafic de stupéfiants : sept hommes sont jugés à partir de mardi à Bobigny pour la mort d’un homme en 2021 à Saint-Ouen, à coups de couteau et de batte enrobée de fil barbelé.
Des peines de vingt à vingt-huit ans de réclusion criminelle ont été requises jeudi à Bobigny à l’encontre de quatre jeunes hommes accusés du meurtre en bande organisée de Luigi, 16 ans, tué à la Kalachnikov à Saint-Denis il y a six ans, sur fond de “rivalités de quartiers”.
Il garde en mémoire le son de la Kalachnikov qui a tué, en 2018, son meilleur ami Luigi, 16 ans, et le cri entendu juste avant : “Allume-le”. Rescapé d‘”une scène de guerre” entre cités rivales de Saint-Denis, Amin a relaté la fusillade vendredi, devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis.
Bouchra Bouali pensait avoir un répit, supposant son mari toujours en détention, lorsqu’elle a péri poignardée au pied de sa tour d’Épinay-sur-Seine, un soir de novembre 2021: la cour d’assises de la Seine-Saint-Denis juge à partir de mardi ce féminicide retentissant qui a conduit la justice à revoir ses protocoles.
Chacun leur tour, les copains de la bande vont piocher dans leurs douloureux souvenirs pour décrire, vendredi devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, cette nuit où leur “frère” Aman, 16 ans, a perdu la vie, victime fortuite de rivalités de cités.