La préfecture de police de Paris, qui s’occupe de la sécurité de la capitale mais aussi des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis, a partagé ses statistiques de la criminalité en 2023. Bilan : des violences conjugales qui restent en hausse tandis que les vols à la tire et les violences dans les transports ont…
Nouvel espace de repos, présence policière permanente, montée en puissance des dispositifs d’accompagnement… Pour éradiquer trafic et consommation de crack, l’État, les forces de police, le parquet et la mairie de Paris s’organisent.
Annoncé depuis 2018, le projet de construction d’un crématorium à la place du square Forceval rencontre une forte opposition de collectifs de riverains parisiens, pantinois et albertivillariens. Dans ce quartier déjà marqué par le trafic de crack, les opposants demandent l’implantation d’un lieu de vie plutôt que des “symboles de mort”.
Après l’évacuation du campement du square Forceval, porte de la Villette (Paris 19), en bordure de Pantin et Aubervilliers, nombre de riverains craignent que les toxicomanes se disséminent dans les quartiers alentours.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé ce matin le démantèlement du campement du square Forceval, en lisière de la porte de la Villette (Paris 19ème arrdt), de Pantin et Aubervilliers. Depuis un an une centaine de consommateurs de crack s’y rassemblait.
Un an après l’installation des toxicomanes du crack, les maires d’Aubervilliers, Pantin et du 19ème arrondissement de Paris, ont à nouveau demandé à l’Etat de prendre ses responsabilités. Les habitants n’y croient plus.
Habitants de Pantin, Aubervilliers et du 19ème arrondissement de Paris, ils étaient environ 300 à manifester samedi soir contre le campement de toxicomanes installé depuis six mois, place Auguste Baron.
Le tribunal administratif de Paris a rejeté lundi 21 mars le recours des mairies de d’Aubervilliers, Pantin et Paris, ainsi que du département de Seine-Saint-Denis. Les collectivités voulaient obliger l’État à proposer un hébergement et un suivi médico-social aux consommateurs de crack installés depuis septembre dans un square porte de la Villette.
Lancée mercredi soir sur Change.org par la ville de Charenton-le-Pont, la pétition contre le regroupement d’usagers du crack dans la zac de Bercy Charenton, dans le douzième arrondissement de Paris, immédiatement voisine du projet Charenton-Bercy, en Val-de-Marne, a déjà récolté plusieurs milliers de signatures.
Alors que la préfecture de police a annoncé mardi un regroupement des usagers du crack, actuellement porte de la Villette, dans la zac Bercy Charenton à Paris 12, en bordure de Charenton-le-Pont, suscitant la bronca des élus de gauche comme de droite, le président du Val-de-Marne, Olivier Capitanio (LR), invite le gouvernement à renoncer à…
C’est par un communiqué envoyé ce mardi soir que les maires de Paris 12 et Charenton-le-Pont ont appris officiellement la décision de la préfecture de police de Paris de déménager les usagers du crack, évacués une première fois vers la porte de la Villette en septembre 2021, sur une emprise SNCF de la zac Bercy…
Quatre mois après avoir été parqués dans un square à Paris en lisière de la Seine-Saint-Denis, plusieurs dizaines de toxicomanes survivent toujours dans des conditions précaires malgré le froid hivernal, ont dénoncé lundi les riverains réclamant une solution pérenne.
Comment combattre une drogue qui se nourrit de la misère ? Face au crack qui gangrène Paris et sa proche banlieue, et aux colères des riverains, les autorités mènent une lutte compliquée contre des micro-réseaux composés d’acteurs précaires, adeptes de la débrouille.
Un total de cinq trafiquants de crack ont été condamnés vendredi à huit et dix ans de prison par le tribunal judiciaire de Bobigny, a annoncé samedi le procureur de Seine-Saint-Denis Éric Mathais.